mercredi 26 novembre 2014

Faena (4) Le toro est fatigué





















Via FB par Patricia Rose : "la victime du MPN (?) le considère comme un Dieu mais quand elle a ouvert les yeux, c’est le dégoût qui survient après l'admiration... et lorsqu'il se rend compte de ce changement, il met tout en place -même à long terme- derrière son dos pour la détruire... et détruire l'enfant qui devient à son tour sa victime.. Terrifiant.. de la folie." Ça me parle!

ILLUSTRATION

 Après deux appels (et un message disant en substance "si tu n'as rien fait -sous entendu pas contacté d'avocat-, et que tu ne m'appelles pas dans la journée, je considèrerais ta réponse comme négative et prendrais les mesures dont je t'ai parlé -sous entendu lancer un divorce conflictuel ou autres-) ... le téléphone sonne, c'est lui. L'argument a porté?

- Allo. (Ton normal, pas aussi amical que lors de ses derniers appels -qui étaient du style : "Tu n'as pas trop froid, ton poêle marche bien?" etc-.. mais tout de même cordial.)
- Oui. Tu as eu mes messages?
- ?
- Tu as eu mes messages? (Nette amélioration, il n'a pas encore dit oui et fait répéter mais ça va venir.)
- Oui. J'ai trouvé un avocat. Il va me faire un devis. Je l'attends.
- Un DEVIS?
- Oui, parce qu'on a des biens, (progrès notable, il a dit "ON" et non "JE"). C'est proportionnel évidemment. (Il veut sans doute la culpabiliser : elle va lui ou leur coûter de l'argent, et du coup, s'en coûter à elle-même.)
- Mais puisqu'il s'agit d'un divorce amiable. (La conversation d'H avait trait justement à ce qu'il était préférable d'opter pour un divorce amiable, par dignité.. et par économie! argument qu'elle sait porteur.) On peut peut-être même s'en passer. Aux conditions que je t'ai dites: qu'on s'entende. Redite, j'ai besoin et urgemment d'argent, tu as 4000 E de revenus moi 1200, je suis partie de Clamart, notre maison où tu es resté, toi, avec rien de ce que nous avions, voilà.
- Mais je ne suis pas ton ennemi, cesse de faire comme si je l'étais. Cela me déplait de te voir comme ça le croire, je ne voudrais à aucun prix te nuire ! (Le discours d'inversion classique, exaspérant, perlé de ferventes et souvent théâtrales professions de foi démenties -du zéro à l'infini- par les actes immédiats, le bourreau qui serre les fers de crans en crans en demandant à sa victime : ça va? Parce que jamais je ne voudrais vous faire du mal, à Dieu ne plaise !) 
- Alors ne le fais pas. Et fais ce que je te demande.
- Mais je voudrais savoir ce que tu en fais. (! elle le lui a dit et répété x fois, voir conversations précédentes). Parce que... lorsque je t'ai déjà donné... (elle coupe, voir articles précédents car il va répéter et répéter encore, la questionner, la harceler, la rabaisser etc.)
- Bon, si tu veux encore m'humilier, me torturer avec des questions, toujours les mêmes, des reproches, toujours les mêmes, des conditions -vagues- j'arrête là.. cet argent, c'est aussi le mien, je t'ai fait confiance lorsque tu l'as systématiquement mis en ton nom durant notre vie commune, tu me dois la réciproque à présent, -et encore pour des sommes ridicules-, point.
- Je n'aime pas le ton que tu prends envers moi. (La torture à laquelle il la soumet en effet finit par l'user. Elle a même pleuré le matin devant son poêle qui dysfonctionne, éteint. Une amélioration cependant : il "n'aime pas le ton" mais ne la coupe plus avec "cet argent c'est moi et moi seul qui l'ai gagné, tu n'as jamais rien fait, tu es une minable ratée" et clic, il raccroche.)
- C'est le ton qui convient. Bon, alors?
- Tu as besoin d'argent, tu es dans la merde? J'ai compris.
- Alléluia ! C'est bien, à force, on y vient !
- Arrête. (Amélioration encore, pour moins que ça d'habitude il aurait raccroché, ulcéré, il ne va pas se laisser traiter ainsi etc. Là il se contente d'un simple "arrête" presque priant!) Je n'aime pas que tu sois mal, de te voir dans cet état (note : un état où il l'a conduite sciemment avec une persévérance et un acharnement impensable, voir articles précédents... et dont il prétend être navré.
- Alors fais en sorte que cela cesse. TOUT DE SUITE.
- Je suis prêt à t'aider par souci de toi, par simple humanité, je ne supporte pas de te voir si mal.. mais je veux savoir, dans ton propre intérêt.. ce que tu vas faire de... (inaudible) ... parce que je t'ai déjà donné (inaudible) et...
- Alors on arrête là. Je ne veux pas de ta charité.
-Arrête, on a été ensemble, c'est en souvenir de (inaudible), enfin, bien je n'y sois pas (inaudible comme toujours lorsqu'il profère une énormité, sans doute "tenu"? dans ces cas-là, la suite en principe dit le contraire de ce qu'on a pu supposer qu'il vient de dire, vertiges!).. Je ne suis pas ton ennemi. Ne le crois pas. 
- Alors fais en sorte que je ne le crois pas. 
- Mais je veux que ce soit clair (!) savoir ce que tu vas faire de... (inaudible, "cet argent" peut-être? Il est en train de céder... ou plus exactement de céder un POUCE d'un terrain qu'il tentera certainement de reprendre aussitôt qu'elle baissera la garde.. mais il ne peut s'empêcher ce baroud d'honneur : c'est MON BON PLAISIR et non parce que tu l'exiges (et tu me dois/devras reconnaissance éternelle... et surtout des comptes.) Je suis le Maître. Peut-être cette humiliation est-elle délibérée pour qu'elle se cabre et refuse ? il est joueur, le risque était grand qu'elle accepte... mais si c'est le cas, il a gagné.)
Elle raccroche après l'habituel:
-Réfléchis, tu as la journée mais je ne veux pas d'un os qu'on me lance par charité comme à un chien."

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Prévision et analyse : peut-être ce discours plus nuancé quoiqu’ emberlificoté est-il destiné à la galerie? Ainsi pourra-t-il clamer ensuite que c'est elle qui a refusé une aide qu'il aurait bien voulu lui fournir sans même qu'elle ne la lui demande -mais comme elle ne demandait rien, comment aurait-il pu se douter?-.. elle était vraiment "mal".. elle est si compliquée, un immense orgueil associé à une inconséquence préoccupante pour les choses matérielles certes mais il n'allait pas la laisser ainsi s'il avait su bla bla.. bla bla.. A-t-il prévu le coup -un divorce conflictuel avec un juge qui mette son nez dans ces affaires et il sait qu'il n'y a pas intérêt!! voire un référé pour contribution aux charges du ménage- et redoute-t-il de s'être un peu laissé aller lors de ces conversations "privées" -qu'elle relate au fur et à mesure-? Peut-être, rien de sûr comme toujours. Autrefois -en fait  il y a peu-, lorsque, après de véritables passages à tabac psychologiques, il lui arrivait de clamer à l'infini des "je t'aime" en chaîne, elle avait fini par se demander s'il n'était pas fou ou s'il ne voulait pas -tout simplement!- échapper au divorce donc à la prestation compensatoire et aux partages de leurs biens qu'il sentait venir. Ne lui avait-il pas avoué -plus ou moins, sans en être gêné ! à mots à peine couverts- que c'était par commodité qu'il avait choisi Colette -sa TR- (appart, caractère etc.)? S'était-il ensuite attaché à elle? Peut-être, dans la mesure où elle lui servait, mais faiblement puisque lors de leurs brèves périodes de réconciliation, il se demandait comment il allait pouvoir la larguer, ah si seulement elle prenait les devants et le quittait, lui, mais hélas pas de danger etc..- A présent, c'est H qui par analogie se demande si de même ses déclarations enflammées envers elle ne poursuivraient pas un but analogue : l'intérêt.. voire les deux (!) car au fond, il aime (?) mais seulement qui lui sert de quelque manière que ce soit -et qui plie devant lui ou fait semblant-. H, pour son charisme, sa joie de vivre (!) son humour, (et aussi sa sincérité idéologique), sa force? peut-être son allure : une puissante locomotive -il le reconnaissait pleinement autrefois- qui l'a tracté comme par jeu, bien qu'il fût lourd -beaucoup de wagons y étaient accrochés- et Colette, dont il semble parfois avoir un peu honte, pour sa soumission, sa gentillesse et son appartement. Évidemment ce n'est pas si bien mais bon, on ne peut tout avoir. (Dans l'idéal, il aurait bien aimé garder les deux, H et sa force -et l'argent commun du couple surtout-, Colette et son super appart -et sa gentillesse-.)


ÉPILOGUE
L'avocat star Ralph Blindauer me dit de faire un référé pour contribution aux charges du ménage ce qui peut se faire sans avocat. Il faut s'adresser au Tribunal de Nanterre, service des affaires familiales. Cela fait exactement DEUX HEURES ET DEMI QUE JE TENTE DE LES JOINDRE EN VAIN. 0140971146... en ce moment même, mon téléphone en écoute amplifiée, j'écris d'une main. [Note le soir : je n'y parviendrai pas; à recommencer demain. Mais le pote a réussi à démarrer le poêle.] Le lendemain, carrément impossible. Je commence à 9 h. "Veuillez ne pas quitter"... 10 minutes, puis la sonnerie, je me suis dit "ça avance"... puis plus rien. Et re et re...


Les 4 épisodes principaux de faenas jusqu'à ce jour, surlignés en jaune.

http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/un-test-utile.html 
L'article de base (c'est un test pour détecter des MPN... Saisissant ! il correspond à presque toutes les caractéristiques pointées par Marie Duboois, cela m'a fait vaciller -avant je récusais le terme mais là je dépose les armes-.


LE DOSSIER
 http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/racamier-la-perversion-narcissique.html


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