mercredi 21 mai 2014

Phosphènes et idéologie marchiste (euh... machiste) : nos perceptions modifiées par la "culture". Le coup de Jeanne d'Arc?

Un phosphène (comme un acouphène) est un phénomène pseudo hallucinatoire -mais souvent normal- aussi appelé persistance rétinienne.. qui nous fait percevoir autre chose que ce qui se donne à voir -en le cas un "négatif" devient positif-, la rétine, après qu'elle ait fixé un point blanc, "corrigeant" automatiquement (c'est à dire déformant) le "réel" en nous faisant voir une image fausse mais elle aussi "réelle" -puisque nous la voyons bel et bien-*. C'est prouvé, il suffit de faire l'expérience. Mais.. y a-t-il des phosphènes intellectuels? Bien sûr : on a ici une extraordinaire définition-illustration de la culture-religion-idéologie qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes et nous broie en modifiant nos perceptions -mêmes physiques- sans que pour autant nous ne soyions a priori psychotiques. A garder en mémoire dans la vie : ce que je sens, je vois, j'entends, donc j'induis n'est que le résultat combiné d'un phosphène relié à la culture-conditionnement... et de ce que le logos me fait -dans le meilleur des cas- corriger. 
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Tout conscience est conscience de quelque chose, soit, Husserl. Mais nos perceptions, c'est à dire cette "chose" empirique indiscutable qui se donne à voir devant moi que nous appelons le réel, n'est-elle qu'un ensemble de phosphènes relié à notre passé donc à la culture dans laquelle nous avons été immergés? On a peut-être enfin compris pourquoi le spleen, le découragement, la lassitude, les "complexes", l'impression de ramer pour... peu : c'est UN PHOSPHÈNE intello-affectif, tout bêtement, merci à la copine militante qui m'a fait découvrir le truc. Eurêka. Mine de rien, c'est aussi important que l'héliocentrisme... ou la phénoménologie husserlienne. J'en vois qui vont ricaner et me dire que, telle une oie qui a trouvé un couteau, je re découvre Platon, soit, mais il ne s'est jamais soucié d'idéologie et surtout des femmes et des esclaves.. -et quoiqu'ayant lui toute son œuvre, je n'avais jamais fait le rapprochement-. Un phosphène, encore. Idéologique.
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Quinze secondes suffisent ! alors imaginez des années (d'enfance) par exemple à "fixer" un "point"? On pourrait comparer les acouphènes et phosphènes à l'auto allumage d'un moteur épuisé: sur sollicités, les sens (ouïe, vue..) continuent de fonctionner même après que l'objet ait disparu, ait été changé... et, ayant conservé en eux la perception initiale, ils la répercutent en déformant la perception secondaire... voire en la créant de toutes pièces (on entend vraiment un bruit strident de scie électrique même après que l'engin ait cessé de nous irriter les oreilles.) Ça peut peut-être aussi expliquer Jeanne d'Arc, par parenthèse. 

Toute notre existence est faite de ces "perceptions sans aperceptions" -sans conscience- (Leibniz**), que nous engrangeons et trions ensuite, ressortant certaines à la demande -la majorité demeurant dans un trou noir, mais intactes.-
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* "La beauté est dans l’œil de celui qui regarde et non dans l'objet regardé", on a là une illustration de la formule de Kant, -fautivement attribuée à Wilde.-

** Leibniz est le véritable découvreur - après Platon- de la notion d'inconscient, l'autre ensuite n'ayant fait que l'appliquer au cul et rien qu'au cul, un fond de commerce comme un autre.
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LE DOSSIER "quand on me parle de Culture..."
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/cultures-et-racisme.html

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