mardi 1 avril 2014

Horz Wessel lied, une histoire de mac


MICKEY Wessel lied par heleneclaude
(Volontairement passé en accéléré)


Horz Wessel, une histoire de loyers impayés, tout bêtement...
Toujours le bon docu sur la deuxième guerre mondiale et le nazisme (sur la 2) que j'ai épinglé tout de même pour sexisme à deux reprises*. Cette fois, c'est une petite erreur ou approximation que je pointe : il y est dit que Horz Wessel, (le "héros" du célèbre Horz Wessel lied, que l'on peut entendre ici.. en accéléré) a été tué par les communistes. C'est un peu court. En fait, le Horz en question, fils à maman, devenu l'amant d'une certaine Erna Janicke, prostituée de son état.. se trouvait dans le besoin (relativement), sa mère lui ayant coupé les vivres (car notre géros -je laisse!- malgré ses 30 ans, vivait toujours avec celle-ci et à ses dépends..) Donc voilà le pauvre enfant viré, à la rue. Il aménagea aussitôt chez Erna (!) puis dans un appartement à côté (le job de celle-ci rendait-il délicates les réunions "patriotiques" tardives?) Néanmoins, c'est elle finalement qui peu après emménagea chez lui (l'appart était-il suffisamment vaste pour permettre l'exercice concomitant des deux activités à domicile de nos héros, Monsieur combinant avec d'autres joyeux drilles comment tuer le plus de juifs possible, Madame faisant bouillir la marmite comme elle pouvait dans la pièce d'à côté, un petit couple ordinaire et besogneux en somme? Au fond tout ceci provient de la crise de l'immobilier)... d'où l'exaspération de la proprio, dynamique jeune veuve d'un ex du KPD, ire encore accrue du fait que, se targuant de relations haut placées (!) le filou ne jugeait plus utile de lui payer son loyer ; c'est ainsi que celle-ci, à bout, ne parvenant pas à l'expulser (le salaud avait en effet quelques appuis), elle eût recours à des potes. Des communistes? Oui, mais pas seulement ; des hommes de mains aussi -ceux que l'on recrute habituellement pour ces jobs un peu salissants- dont l'un assura avoir tiré sans le faire exprès : Wessel que l'on savait armé et dangereux aurait sorti son flingue (c'était plausible car il ne fut pas tué mais seulement blessé -or dans un appartement, rater une telle cible était peu probable-). Il refusa d'être soigné par un médecin juif appelé par Elizabeth -la proprio- preuve qu'elle ne voulait pas que ça tourne ainsi, fut conduit à l'hôpital où il mourut quelques jours après d'une infection. Au fond, tout part de loyers impayés et de la "modification sans autorisation d'un local d'habitation en local commercial"... évidemment, c'est moins glorieux mais enfin c'est la réalité.

Si on résume, un fils à maman dévoyé devenu plus ou moins mac et, profitant de ses relations politiques musclées, indélicat envers sa logeuse, autrement dit un petit voyou, c'est ce qu'Hitler a trouvé de plus présentable (on frémit à l'idée de ce que devaient être les autres!!!) comme symbole du héros nazi tombé pour la "patrie"... dont le poème -soi disant composé par lui- a fait le tour de la planète sur un joyeux air viril et entraînant "nous tue-rons les juifs.. les com-munistes.. ayli aylo, tra la la la - la la etc.."
Voilà ce qu'était ce "Siegfried" dont les grandioses funérailles wagnériennes marquèrent à jamais.. Par la suite, lorsqu'ils passaient devant son mausolée, les passants étaient obligés de faire le salut nazi (!).. y compris.. à bicyclette! Un symbole ? Oui c'est certain, mais pas dans le sens qu'on croit. Bouffon. Société du spectacle où on impose un minable demi sel fêlé un peu mac comme icône du surhomme germanique.


http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/03/les-couacs-sexistes-dun-bon-docu-sur-la.html

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