mardi 8 octobre 2013

Henry VIII revisité à Clamart. Analyse d'une famille ordinaire tout à fait insoupçonnable (sauf pour les voisins)

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Nathan Claudia, Dimitri Stéfanie.
 Les premiers sont les parents, les seconds les enfants (fils et belle fille). 

La mésentente du couple que forment Claudia et Nathan est flagrante, malgré l'amour qu'ils se portent : juif séfarade, issu d'une lignée nombreuse et relativement soudée qui n'a jamais accepté sa femme, leurs relations se sont petit à petit délitées. Il n'est pas un lutteur : devant l'autorité, représentée par sa mère toute puissante sous des dehors de femme-enfant fragile-soumise, il plie.. à demi. C'est un homme de la demi mesure, de l'inachevé : il a certes "imposé" sa femme (un acte de courage qui l'a épuisé pour la vie) mais ensuite ne l'a que rarement défendue contre la tribu. A elle de se débrouiller avec le racisme de la meute. Il lui est même arrivé de lui reprocher son intransigeance, son "mauvais caractère"... issus précisément des humiliations qu'elle subissait. Lassée, elle a fini par ne plus l'estimer puis ne plus le désirer. C'était sans doute le but du clan. Leurs relations furent ponctuées de séparations de plus en plus longues et totales.
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Les deux enfants, pris en tenaille dans le conflit, utilisés peut-être (c'est inéluctable) par l'un et par l'autre, ont eu une vie à la fois choyée et déséquilibrée. Claudia était toujours dans l'inquiétude : Nathan refusait son rôle de père, notamment de dépenser pour eux bien qu'il gagnât confortablement sa vie. Les disputes provenaient le plus souvent du désir de Claudia de quel qu’objet pour eux (indispensable selon elle, superflu selon lui).. y compris un lit à étage qui généra une mémorable bataille (elle l'avait acheté sans le lui dire et sa découverte fut suivie d'une crise de rage disproportionnée.) Il y eut aussi la crise-piano, la crise-tapis etc.. A chaque fois, son amour s'effilochait. De fait, bien qu'ayant à un moment préféré rester au foyer, elle travaillait (durement). C'était comme si Nathan voulait lui faire payer le drame qu'elle avait involontairement causé dans sa famille. Il fallait qu'ils fussent malheureux puisque sa mère l'était, et cela comprenait les enfants. Un homme à demi, un père à demi.




Lors d'une des nombreuses séparation, la fille opta pour le père, plus sécurisant, voulant sans doute aussi demeurer dans son cadre habituel.. ou encore peu soucieuse de l'inconfort qui allait être son lot avec sa mère dans les Cévennes. Son père était censé s'en occuper, ce qu'il fit à sa manière, la laissant seule (avec de l'argent et le frigo rempli) plusieurs jours de suite à 12 ans. Jamais elle n'en parla à sa mère à qui elle écrivait régulièrement. Le fils, plus jeune, demeura toujours avec Claudia. La vie du couple étant ponctuée de séparations-retrouvailles, les enfants vivaient dans l'incertitude, la peur d'être séparés de l'un des deux parents.. et séparés entre eux. Une situation traumatisante, surtout lorsqu'elle s'associait à des crises violentes, plus visibles peut-être chez Claudia (qui ainsi se disqualifiait devant les enfants) quoique moins graves.
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Claudia retourna ensuite à Paris avec son fils.. en totale déshérence scolaire (sa sœur avait été gravement malade -une anorexie- et occupé tous ses soins)... puis lorsqu'il entra en seconde, ils allèrent par commodité vivre dans la maison que Nathan avait achetée juste au moment de leur rupture, celle qui fut définitive, du moins sur le plan sexuel (une maison dont Claudia avait rêvé durant toutes ces années, toujours promise, jamais obtenue, ce qui corrobore la théorie de la faute et de la punition -incluant les enfants-).. mais à l'étage du dessous. Le lycée que Claudia avait choisi pour son fils, seule raison de son aménagement, n'était pas loin. Ce furent trois années assez pénibles, Nathan n'acceptant pas la vie séparée et parfois se montrant agressif voire violent, insultant, harcelant. Le bac de Dimitri passé, après une scène plus dure encore que les autres, (lien) Claudia partit, effrayée par la violence de Nathan envers elle, des bouffées quasi délirantes. Son fils la rejoint peu après. Une douce vie enfin, un peu bohème.
 
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Il était clair à présent que Dimitri resterait avec sa mère dans le Midi et Nathan seul à Paris, sa fille ayant rompu les ponts avec ses deux parents après sa maladie et sa guérison. Ce ne fut qu'au bout de trois ans qu'ils se retrouvèrent, à la mort du père de Claudia.. Une brève réconciliation, du fait de Nathan bouleversé. Après cela, il venait de temps en temps, deux ou trois jours, ce qui figurait un couple "normal" bien que ce ne fut pas le cas: ne supportant pas la solitude, il avait trouvé une compagne à Paris, qu'il voyait essentiellement les week end. Par commodité. Claudia, elle, ne s'était pas ré appariée. C'est alors que Nathan (désir de mettre son fils -incapable de travailler- à l'abri financièrement? De le voir plus près de lui? De le séparer de sa mère?)  acheta pour lui un appartement -un taudis- que celui-ci devait restaurer. De fait Dimitri quitta Claudia avec une grande tristesse de part et d'autre. Les travaux durèrent, durèrent, puis Dimitri, découragé, arrêta (paresse? Lassitude devant les refus de Nathan de lui fournir les moyens de les effectuer?) Ce fut alors qu'il y eut l'incendie de leur maison... et la "toile de Pénélope". Nathan (et Dimitri -qui est un syndrome d'Asperger-) faisaient traîner en longueur les "plans" des travaux, eux aussi : deux ans! (Maladresse ou volonté délibérée afin de maintenir le jeune homme près de lui?) et de fait il finit par se couper de sa mère. Puis il devint follement amoureux de Stéfanie avec qui il emménagea... Sa mère était loin : la douleur de leur séparation était telle que ni Dimitri ni elle ne se téléphonaient, préférant une rupture radicale à une joie en pointillé suivie d'une plus grande tristesse encore. 
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Pendant ce temps, elle gérait vaille que vaille des affaires assez compliquées dans le Midi. Cela dura un peu, puis elle revint, appelée au secours par Nathan, rien n'allait plus côté taudis, la maison était en péril. C'est à ce moment là que l'histoire se situe. Son retour? Une grande joie.. et un désastre : la maison saccagée, à demi brûlée, le jardin idem.. Le couple formé par son fils et sa compagne étant replié, exclusif, complètement dans le quotidien voire la trivialité, les contacts furent cordiaux puis a minima. Quant à Nathan, il vivait à présent carrément avec sa compagne.. une vie conjugale bourgeoise sidérante pour celui qui pendant des années avait fait profession de sobriété jusqu'à l'intégrisme le plus radical, toujours prêt à vilipender sévèrement tout débordement idéologique chez quiconque. Protéiforme, il s'adapte toujours, à condition que l'on se montre conciliant/e, et pas envahissant/e. C'est un solitaire qui ne supporte pas la solitude. La nouvelle avait le profil. Prolétaire vocatif avec Claudia, grand-bourgeois avec Colette, il ne voit pas la contradiction.. ni la pseudo prostitution que représente pour lui cette relation de commodité déséquilibrée (dans son milieu d'origine, de tels assemblages, constants sont même VALORISES) : c'est aussi un homme de la demi mesure, et, sous ses dehors romanesques échevelés (avec Claudia), un pragmatique froid presque cynique. Colette? Il ne l'aime pas (elle, si) dit-il. Certes.. Claudia s'insurge, il est donc un mac. Il nuance. Mais si, un peu.. c'est à dire qu'il a de l'affection pour elle, elle est si gentille. Du désir? Pas beaucoup. Pas comme avec Claudia mais bon (dit-il la même chose à l'autre? Qui sait?)... Colette, archétypique de la bourgeoise bobo à chapeau et lunettes -mais chics-, est de dix ans plus jeune que lui -donc que Claudia- mais pas franchement sexy : étonnant, ce choix de la part d'un homme si exigeant, si prompt à critiquer le moindre défaut de plastique chez une femme? Son mode de vie a-t-il pesé dans la balance ainsi que sa proximité géographique? (Vive Meetic).. Le couple qu'ils forment est de fait un peu ridicule, dissonant (la nunuche 16ième qui se la joue artiste et le gauchiste-caviar faire-valoir qui tente de fournir) bien que pour les vêtements aussi, il se soit adapté (pulls cachemire et casquette velours côtelé anthracite du bon faiseur-). Soit.
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Dans un couple déchiré, les enfants optent souvent pour celui qui a le plus de revenus; l'héroïsme n'est pas donné à tous. Ce fut le cas. Malgré son amour pour sa mère, Dimitri la perçut comme une gêneuse.. par rapport au projet de construction (les arbres qu'elle voulait préserver obligeaient à repenser les plans, une énorme affaire pour deux néophytes.. il faut dire à la puissance de travail assez modeste). La tension monta. Et ce fut le clash (lien). Remarquable, en la circonstance, tous se déchaînèrent littéralement sur Claudia pour la faire céder, en vain. Le feu couvait, il suffit d'une étincelle pour faire rugir le brasier.
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Claudia, après une assez longue "conversation" sur le sujet de prédilection de Dimitri (et de sa compagne) la belle voiture dont ils avaient fait l'acquisition (!) et qu'il fallait charger avec un filet.. enchaîna sur la mort de Louis Nouvel (le frère de Gustau, aviateur (lien) mort en 44 aux commandes de son Hurricane, justement parce qu'il était trop lourd par rapport aux "spitfires" et mal chargé).. lorsque Stéfanie (puis son fils lui-même) se mit à feuilleter le catalogue des promotions d'un supermarché. Maladresse? Acte délibéré? Claudia partit, écœurée, dans ses appartements (une sorte de cabane dans le jardin).. puis, peu après, revint pour se faire un café. Trouvant la porte de la maison verrouillée, elle protesta furieusement.. stigmatisant ensuite l'insulte que représentait (pour la mémoire de Gustau par exemple) leur indifférence, comme à tout ce qui ne les concernait pas directement. Et ce furent alors des propos définitifs du jeune couple très agressif à son tour "tu nous fait chier avec tes histoires, tu n'es plus en cours devant tes élèves à présent, tout ça c'est loin, on s'en fout".. Stéfanie ajoutant avec un air d'institutrice morigénant un galopin "il faut aller de l'avant.. le passé c'est le passé... moi c'est l'avenir qui m'intéresse.." le top étant "vous devriez vous faire aider.. consulter, c'est pour vous que je le dis.. des gens comme vous, j'en ai vu plein en HP et c'est grave, ça peut mal finir" etc.. Quant à Dimitri, il conclut par un sublime "à chacun sa merde"..
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Et la cassure se fit, irrattrapable, définitive, entre la mère et le fils. Stéfanie (syndrome de Münchhausen*? peut-être, comme souvent les travailleurs médicaux) prétendit se trouver mal, son fils insulta sa mère qui par sa violence et sa "folie" faisait ainsi courir à sa compagne un risque majeur (!) et le lendemain.. ce fut l'acte, impensable, irrattrapable : il téléphona à son père pour qu'il vienne mettre de l'ordre car "Claudia faisait peur à Stéfanie, qui était très sensible"...
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 Ici son double (et peut-être triple) jeu est flagrant : le jeune homme, qui par ailleurs en voulait à son père (à cause de sa séparation d'avec Claudia.. ce qui n'empêche qu'il y avait consenti!)..  son père qui jouait de "son" argent (omettant que cet argent était aussi celui de Claudia) pour asseoir sa position sur lui.. n'hésite pourtant pas (briefé par sa compagne? peut-être, pas sûr) à le manipuler à son tour, mais cette fois CONTRE SA MÈRE... qui cependant était venue le défendre. Il se sert d'un ennemi contre un compagnon :  forfaiture prégnante, surtout étant donné le passé (lien). Claudia se retrouva donc prise en tenaille entre deux feux opposés, son mari ravi de l'aubaine (il allait venir tel Saint-Louis rendant la justice sous son chêne.. régler ses comptes avec elle -il avait voulu renouer mais après une journée d'euphorie à la campagne, se sentant flouée, elle avait décliné-) mais cette fois.. à la requête de leur propre fils, le top.. (Par la suite dépassé par ce qu'il advint, Dimitri tenta maladroitement de s'excuser). C'était couru : ce fut une scène terriblement violente à la Henry VIII où il fit resurgir en vrac un passé très lointain en le modifiant un peu. Claudia était une garce, une salope qui mettait la zizanie partout et qui n'était venue que pour cela (!).. elle avait détruit sa famille, et à présent la sienne, sa fille la haïssait, comme tous, personne ne pouvait l'aimer, y compris ses propres parents et même Dimitri (la preuve!).. elle était une minable ratée qui avait "tué" sa mère et laissé mourir son père seul etc.. -ici il mélange le vrai et le faux comme toujours et inverse les causes et les conséquences-.. une femme dont il ne voulait plus jamais voir le visage devant lui, qui ne méritait pas de vivre et qu'il aimerait bien tuer de ses propres mains.. Une scène à la Henry VIII, exactement. Lancé, il voulut même lui faire signer un document lui interdisant de venir chez elle, ce qui la mit en fureur. Elle lui fit alors observer que sa cruauté provenait de son impuissance et il rétorqua que s'il ne pouvait pas, c'était parce qu'elle n'était pas désirable etc.. -à l'opposé de ce qu'il lui avait dit et répété tout le week end-) etc..
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Ici, c'est Dimitri qui l'a poussé à ce déchaînement, c'est lui qui en est responsable. Il s'est servi de ses parents comme béliers l'un contre l'autre alternativement, de sa mère contre son père (pour l'argent)... et ensuite de son père contre celle-ci (pour son projet dévastateur qu'elle refusait.. c'est à dire au bout du compte, encore pour l'argent).

Conclusion. Un enfant issu d'un tel couple ne peut qu'être perturbé jusqu'à forfaire lamentablement. Les parents ont tenté de tirer les enfants dans leur camp.. et ceux-ci, en bonne logique, ayant compris l'usage qu'ils pouvaient en faire, se sont inscrits dans la danse à leur propre compte, les utilisant à leur tour, mais eux, pour en tirer bénéfice et non par amour. (Ici le cas est aggravé par le désengagement idéologique et l'inconséquence du jeune homme, seulement soucieux de lui-même, son confort, son bien être, ses acquisitions, sa compagne, qui semble idoine.) Autre élément à souligner : Claudia l'écolo gêneuse se vit conseiller de "consulter" (!) car elle allait "mal", pour son bien.  Autrement dit, ON LA POUSSE A BOUT puis on compatit hypocritement.. et on la pousse vers le cabanon "pour son bien" (et pour bétonner tranquille).. Et il est possible que Nathan dans ses outrances et sa mauvaise foi ait en vain tenté de la faire sortir de ses gonds pour pouvoir justifier un appel au Samu.. et disqualifier ensuite son veto pour le projet. Famille, je vous hais? Oui.
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Le résultat de ces petites manipulations de gravité et d'immoralité inégales, celle des parents ayant pour objet l'amour mais celle des enfants, l'intérêt.. [Stéfanie contre Claudia utilisant Dimitri (?) ; Dimitri contre Claudia utilisant Nathan.. après avoir actionné celle-ci contre lui pour obtenir plus de respect, d'argent.. Claudia contre Nathan se servant peut-être de Dimitri dont elle était très proche, Nathan contre elle utilisant sa compagne et surtout Marianne leur fille.. (dont par contre lui n'était pas proche, par exemple, elle lui réclamait de l'argent mais refusait de le voir si bien qu'il devait glisser l'enveloppe dans sa boîte aux lettres.. et s'en aller!).. et Marianne recrutant son père contre sa mère qu'elle admirait et haïssait à la fois etc...] le résultat ici est mortifère : au cours d'une crise plus violente que les autres, la dernière, celle qui motiva sa fuite, Nathan, en principe toujours maître de lui, même s'il pouvait faire du mal.. ils avaient frôlé le drame (lien).. raison du départ précipité de Claudia.. Si bien que le fait pour Dimitri (briefé par Stéfanie?) d'appeler Nathan à la rescousse était, sciemment, lui faire courir un risque (lien). Il l'aime cependant mais veut poser devant sa compagne au mâle protecteur, ce qu'il ne peut être, et pour cela distribue le rôle à Nathan, sans penser un instant à ce qui va advenir. Ici tout le monde se hait et se manipule par amour (d'un autre) ou par intérêt (financier ou simplement de posture). Une famille normale. Bourgeoise. Aimable. sans antécédents judiciaires (autres que politiques). 
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*Le syndrome de Münchhausen est une pathologie psy caractérisée par un besoin de simuler ou d'exagérer une maladie ou un traumatisme dans le but d'attirer l’attention ou la compassion du personnel médical ou de proches. Les patients atteints de ce syndrome sont agressifs s'ils n'obtiennent pas l'attention souhaitée. Les troubles provoqués volontairement sont convulsions, saignements, vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, tachycardie. Le syndrome de Münchhausen peut aussi se manifester par procuration contre des enfants par les parents. Les malades atteints souffrent notamment de dépression, de psychopathie ou de psychose et le syndrome peut survenir lors de traumatismes durant l'enfance lorsque les parents ne peuvent s'occuper de leur enfant en raison de troubles de la personnalité et d'une faible estime de soi… Des individus travaillant en milieu médical ont un haut risque de le développer. Certains peuvent également simuler ou stimuler une arythmie dans le but gagner de l'attention auprès de l'assistance médicale. Il existe de nombreux symptômes qui permettent le diagnostic; des hospitalisations fréquentes, la connaissance de nombreuses maladies, des demandes fréquentes d'assistance médicale..  

ÉPILOGUE

L'arbre ne sera pas abattu. Nathan a tenté de recruter son fils contre Claudia -après tout ils font à présent cause commune!- en parlant de sa "trahison" (elle est allée en Mairie dire qu'elle s'opposait au projet.. bien entendue par ceux en charge de délivrer les permis de construire qui eux mêmes trouvaient le bâti trop important et les espaces verts trop réduits -de fait il ne serait resté devant la "maison" devenue immeuble qu'un parking-). Il menace à présent de tout laisser tomber (et ça va s'effondrer sur les "enfants", ce sera Claudia la seule responsable etc..) une dernière tentative pour actionner Dimitri, pour la faire céder: mettre la pression en invoquant la maternité, le souci de son fils (qu'elle n'a plus depuis la cassure.) De toutes manières, elle n'avait consenti au projet que du bout des lèvres (parce qu'on s'était bien gardé de lui annoncer qu'on abattrait -au départ- les deux cerisiers). Nathan ajoute, toujours maximaliste que leur enfant vivra donc dans la misère etc.. Dimitri tente encore sur ce mode. "A chacun ses merdes" lui a-t-elle répondu sans états d'âme. On observe ici que ce sont souvent les gens qui vivent le plus dans la précarité et/ou de l'aide d'autres (parents, enfants..) qui se montrent aussi les plus sourcilleux quant au mérite des "aides sociales" et qui vilipendent le plus fortement la "paresse" de certains profiteurs ou de "ceux qui ne foutent rien". Normal. Un transfert. 

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