vendredi 2 août 2013

Pour Anita, la belle aux yeux noirs

POUR ANITA, L'ENFANT DE LA HONTE, MORTE A VINGT ANS
CONTRE MARIE CHANTAL, L'ENFANT DE LA PARADE, BIEN VIVANTE
.
Un drame imprévu d'un passé aboli,
Une jeune morte qui soudain ressurgit,
Abandonnée trois fois par des gens de bien
Belle et drôle, charismatique, 
Qui faisait tache pourtant car née sans père,
Ce qui vraiment ne se fait pas.

Et une autre, née, elle, avec père et quel père,
-Famille bien sous tous les angles, 
Qui pour celle qui l'avait choisi, de la sienne devait
Jusqu'aux tréfonds laver toute la fange, 
Car tout de même, chasser sa fille enceinte,
Cela ne se fait pas-.

 La bien née, aussi portée au nues que l'autre massacrée,
Surgie elle aussi, furie innocente et odieuse
Manipulée, -les Liaisons dangereuses, 
C'est aussi ici-... En procureur..

La coupable, c'était… Celle qui avait retrouvé
L'enfant de la honte aux siens « arrachée »..
Celle que l'on voulait, ailleurs,
Très loin, en clamant l'inverse, -d'où l’erreur-.

Parque armée revenue des enfers,
La petite avait parlé, sans à peu près, de sa naissance, 
De son abandon et autres choses peu convenables, 
Et une deuxième fois fut effacée au fer.

Quant à celle par qui est le scandale était arrivé..
Après l’avoir séduite, il fallait la réduire, 
Coupable, oui, mais de quoi? On trouva,
D'inceste, pourquoi pas? Un transfert quasi parfait.

Petite Anita, martyre de la bonne réputation de convenables
Pauvres, nez levé vers les riches, flagornant pour un hochement,
Jusqu’à briser leur enfant et celle qu’elle portait,
Je suis fière de t'avoir connue. 
Dors en paix ma jolie, dans la dure terre du Midi … 
Dont on ne te chassera plus jamais.




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