Pervers : mieux vaut vivre debout que mourir à genoux

Ce n est pas par hasard qu’on vit ces relations, c'est que notre système d'auto protection naturel ne se déclenche pas.. en raison sans doute de notre passé. Dans mon cas, j'ai été voulue mais... regrettée !!! ma naissance ayant été suivie de plusieurs drames, la maladie de ma mère -donnée pour perdue- le chômage pour mon père, et la mort de mon grand père et de mon arrière grand mère. Je sentais confusément que, quel que soit l'amour que me portait ma grand mère qui m'a à cette époque recueillie, je devais me faire petite, toute petite, ne pas emmerder... rendre service si je le pouvais etc... ajouté à cela que mon père, qui ne m'avait voulue que pour faire plaisir à ma mère, -étant entendu qu'elle se chargerait de tout- s'est désintéressé de moi -et ceci pour toujours- jusqu'à me haïr si par hasard je demandais un peu d 'affection. J'ai donc été habituée à me démerder seule, à trouver normal de devoir quémander de l'amour et pour en obtenir un iota, faire les pieds au mur.. Je devais mériter chaque bouchée de pain avalée, chaque chaise branlante qu'on me laissait.. De sorte que ce que j'ai vécu avec mes deux maris -pervers tous deux, le second moindrement que le premier- m'est apparu naturel : ne méritant rien, il était normal qu'il m'exploite -il fallait bien justifier ma position de "femme de"-, qu'il me frappe, qu'il m'humilie et pour finir qu'il me viole (plus actes de barbarie.) Là, je suis partie mais j'étais mûre pour le second, le terrain était préparé. J'ai aussi trouvé normal -presque- qu'il fasse comme si je n'existais pas, j'en avais l'habitude -mais il ne me frappait pas-, qu'il me traitât en enfant -je trouvais même cela rassurant-, me fasse vivre dans un taudis -je ne méritais pas mieux- etc.. J'ai mûri tardivement, bien que je sois considérée comme brillante intellectuellement. Il faut à toutes une sorte de rééducation !! Se dire que l’on vaut la peine !! ne pas accepter, jamais ! Et demeurer vigilante. Lorsque par exemple quelqu'un a une attitude douteuse envers nous, se demander : l'aurais-je eue, moi, cette arrirude, je laisse ? Annie -une amie vôtre qui n'a pas eu le même passé que vous- l'aurait-elle supportée? Si la réponse est non, fuir ! 

Mieux vaut vivre debout que ... mourir à genoux en quelque sorte !

En image (parodie de "la passionaria") http://femmesavenir.blogspot.com/2015/01/mieux-vaut-vivre-debout-que-la-femen.html
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Pervers, un test pour les détecter..
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/01/pervers-un-test-pour-les-detecter.html