samedi 13 décembre 2014

Réponse à des internautes; Une étude sur les MPN à faire..






Question sur un fil :
Avez vous observé parmi les MPN -ou supposés tels- que vous avez rencontrés des particularités et/ou des handicaps légers ou lourds? Une étude sociologique viendrait à point pour : 1 comprendre : 2 éventuellement traiter : 3 éviter la casse ultérieure et : 4 contrebalancer les dérives inéluctables que l'on voit sur certains forums reliées à la vulgarisation excessive et sommaire de notions psy... sur lesquelles au fond on sait peu. J'ai PASSE 25 ANS avec mon ex et même il y a peu, j'ai refusé ce qualificatif -car je le trouvais flou et contradictoire- pour lui voire pour tous -il faut beaucoup de honnerie et/ou d'amour pour tenir cette position si longtemps- jusqu'à ce que je tombe sur un article d'une internaute qui m'a littéralement ... tanquée. Tout ou quasiment y était de ses caractéristiques jusqu'à des anecdotes... à la fois absurdes et très spécifiques... Ça m'a infiniment aidée d'ouvrir les yeux et d'oser mettre un nom, même avec des guillemets, sur mon vécu et sur lui..
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Réponse à un internaute qui parle de fausses allégations de MPN.
Par ailleurs, il est exact que certains ont sans doute été qualifiés à tort de MPN, d'autant que, lorsqu'on a affaire à l'un d'eux, on risque -c'est ce que je dis dans l'article- de le devenir ne serait-ce que pour sauver sa peau. Le tout est de ne pas étendre cette attitude à tous et de bien cibler les coups. -On verra plus loin que ce n'est pas toujours le cas.- Mais ça ne change rien aux critères.
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A : Son grand truc c'est avoir la gorge qui l'étouffe. il se racle sans cesse la gorge et maintenant je sais lorsqu'il à une pensée malfaisante. Mais il en a fait bien d'autres des maladies imaginaires. C'est selon celui qui est en face de lui. mais il garde le raclage de gorge en permanence. Ça fait bien un homme qui s’éclaircit la voix pour répondre clairement à son interlocuteur et se faire passer pour quelqu'un qui souffre.
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H : Donc voici quelques paramètres, significatifs ou non, on verra. Age : 3 ans de plus que la ... je dirais la "choisie". Niveau d'étude : universitaire, équivalent pour celle-ci mais supérieur vis à vis de la "seconde", également beaucoup plus jeune : 10 ans de moins que lui. Fratrie : 5 sœurs, le seul fils. Milieu : bourgeoisie en déconfiture. Citadins. Allure : plutôt beau mec, sans plus. Santé : fragile. Age des parents à la naissance : 33 ans pour la mère, mais 70 pour le père. Profession ; cadre sup. Age de la rencontre : 20 ans pour elle, 23 pour lui. Pour la "choisie" : idem cadre sup.; fille unique. Milieu petit bourgeois intello. Age des parents à sa naissance : 30 ans tous les deux. Santé : bonne. Milieu province, athée, citadin et ensuite campagne. Vie précédente : des relations -3, plus ou moins suivies- et un bref mariage raté.

A quelqu'une qui me reproche de "tout mélanger":
Mélanger, non, au contraire, mais mettre à plat, oui : si on suppose qu'il s'agit d'une perversion c'est à dire d'une pathologie, il importe d'isoler statistiquement les éléments qui peuvent sembler significatifs dans son anamnèse -c'est à dire qui reviennent au delà de la norme dans l'histoire antécédente du gus- pour peut être ensuite ? cerner ses causes éventuelles ou seulement ses éléments déclencheurs -donc les éviter ; c'est à dire qu'il faut "sociologiser" la pathologie et non la psychologiser si on veut en avoir une vue globale -cela libère aussi de l'idée qu'on est seul/e à avoir vécu "cela" donc implicitement qu'on en est un peu responsable- par rapport à la psy qui ne voit que l'individu -comme avec des œillères.

A une autre qui dit qu'en général les MPN sont brillants:
Brillants? si on veut, Marie, (c'est ce qui est souvent pointé) -mais ce n'était pas le cas de mon ex ou plutôt si mais très superficiellement -du bluff mais qui pouvait faire illusion en effet-. C'est peut-être le cas de beaucoup : ils ont un don pour "tromper", sur eux mêmes comme sur tout.
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V: -Dyslexique enfin quand cela l'arrangeait !
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H: - Quelque chose qui y ressemble en effet. Grosses difficultés de syntaxe sans rapport avec son niveau d'étude.
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Réponse à une autre qui demande quel rapport entre des pathologies et le MPN?

S'il y a un rapport ou pas, seule une étude pourra le confirmer. En sociologie, on n'a pas trop à "penser" a priori mais à regarder les éléments d'étude et comparer. (Entre autre.) On pense après.

K: Le MPN dont je parle a arrête l'école en 5ieme mais comme très manipulateur il a réussi à gravir des échelons.. et il est aujourd'hui commandant de bord, rien ne l'arrête... On lui donne le bon dieu sans confession! 

H : Idem : mon ex a réussi une carrière flamboyante [...] : entré par piston "familial" puis devenu le "fils" putatif d'un Important sympa et ensuite mis par ses soins sur un poste un peu trop haut pour ses compétences... qu'il a su gérer -mais mal il faut le reconnaitre- en engageant en priorité des femmes brillantes, bosseuses, -plus diplômées que lui souvent- et en s'attribuant -je le suppose, j'en ai eu l'écho- leurs trouvailles. Un détail tout de même : il pouvait tout à fait se faire manipuler lui aussi (!!) par certaines subordonnées, notamment une qui faisait semblant d'être amoureuse de lui -ou qui l'était?- et le menait par le bout du nez, exigeant des promotions injustifiées -elle était nulle et souvent absente- qu'il finissait par lui accorder, ce qui a semé la zizanie dans le service, les autres étant à juste titre ulcérées par cette injustice et finalement demandant leur transfert. C'est ainsi qu'il a coulé. Un MPN peut lui aussi être manipulé par plus intelligent/e que lui. C'est "Jeanne" dans : http://othelloetjuliette.blogspot.fr/

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M : Le seul truc à dire c'est que j'ai remarqué que malade il faut les plaindre et être à leurs petit soins comme des petits enfants.
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H : Merci Enie : hypocondriaques (mon ex idem) et "douillets" (mais beaucoup de mecs le sont..) et aussi des problèmes de syntaxe incroyables. 

J: Des ulcères à l'estomac, pauvre pépère, souvent il avait mal quand on se disputait ! et du psoriasis
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N : Idem pour l'estomac! Il bouffe du maalox en permanence.
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H : Encore un oubli de ma part : idem ("je me sens mal" était une de ses phrases favorites à table dès que la bouffe ne lui plaisait pas, ou plus exactement voulait me rabaisser, comme sa mère qu'il copiait.)

Réponse à une internaute qui me dit que tous sont différents et que tout ça ne sert à rien.
Non, Claudine. Car à force de vivre avec un MPN (dans mon cas 25 ans!!) il faut comprendre que toutes ses "bizarreries" -qui étrangement se recoupent ici- nous apparaissent comme "normales". On est comme conditionnées. Il est bien de les mettre à plat pour voir s'il n'y a pas des éléments communs, quelque chose à chercher. Par ex mon ex avant de se mettre à table, je l'avais oublié bien que cela m'ait infiniment traumatisée, avait un geste particulier -un geste "familial"- : la main à la poitrine puis à la tête en disant "je me sens mal".. ou "pas très bien".. ou encore il examinait les assiettes -à 2 cm!- et les couverts. Je l'avais totalement oublié. De même que le psoriasis. Mais "brillant", en effet, Vivia, je dirais "non" ou très superficiellement -par bluff-, charismatique idem.. quant à la fatigue chronique, Nadine, je n'ai pas dit que cela signait le MPN, il ne faut pas prendre les choses à l'envers, mais qu'il y aurait peut-être (pour l'heure on ne peut pas savoir) un paramètre. Je me suis lancée là dedans parce que c'est la lecture d'un article -récente- de Marie Duboois qui m'a alertée, tout simplement. Jusqu'alors je refusais même le terme de MPN. Mais ce texte m'a fait comme un flash ! j' y ai retrouvé bien des points très spécifiques ... et vous ne pouvez pas savoir mes ami/es combien cela m'a aidée !!! Une véritable révolution copernicienne (c'est la terre qui tourne autour du soleil et non l'inverse). Parce qu'au fond je me culpabilisais malgré tout (oui, je fais mal le ménage... je cuisine mal.. -or c'est archi faux je le sais actuellement- oui je priorise la philo -mais n'en profitait-il pas bien souvent?- ... oui j'ai été une mauvaise mère peut-être?..) Et bien : NON ! Merci à certaines... de là donc à me dire (parce qu'enfin aimer faire souffrir l'autre n'est pas banal, une attitude assez... incompréhensible tout de même merde !) il faut chercher la cause (mais pas dans la microcosmie psy, mais dans le fait social perçu comme chose, sachant évidemment les limites de la sociologie)... il n'y a qu'un pas et je le franchis gaiement. La joie que j'ai retrouvée à présent que j'ai compris et grâce à vous ! je veux la transmettre. Ainsi que la manière à présent dont je réagis envers lui ; l'ayant enfin détecté, je sais comment agir et... ça marche. Plus d'abaissement. Je suis redevenue moi telle qu'avant, et j'aimerais que d'autres ne perdent pas comme moi 25 ans de leur vie avec de tels personnages.

C: Celui dont je parle avait toujours mal au dos et était toujours fatigué... Comme 95% des hommes qui pourtant ne sont pas MPN. Par contre une racine dépressive pour beaucoup serait a envisager.

H : La dépression, oui ou en termes moins "psy", l'incapacité à jouir des plaisirs simples de la vie. Un umwelt terne, monotone, triste, infiniment, voire odieux. A J. par exemple, devant la baie -une des merveilles du monde- assis à la terrasse d'un petit restaurant sympa dont les serveurs s'activaient aimablement autour de nous, la mer en dessous, des vignes en treille tombant en grappe sur la table (!!) aux raisins succulents, ma belle mère, et une de mes belles sœurs -lui à l'époque ne faisait pas chorus- se lamentaient, dégoûtées ou feignant de l'être : le hamos n'est pas goûteux comme avant... oui, et même carrément immangeable... il manque de coriandre... et ils nous servent bien mal ! Regarde les assiettes comme elles sont laides... c'est inacceptable.." etc.. Et d'autre part, je ne sais pas si 95% des hommes sont chroniquement fatigués; mais ici où je vis -dans le Midi-, cela ne me semble pas du tout le cas. Des mecs -des potes- qui se lèvent aux aurores, vont tailler leur vigne vite fait après le café, puis couper un peu de bois, (hache et tronçonneuse) pour se mettre en train... vérifier leur toiture -on a eu du Mistral- etc... comme par jeu, avec le sourire et la blague aux lèvres. Un cinquième de ces taches aurait suffit à mon ex pour devoir se reposer la semaine ou un mois avec une angine -il a plus ou moins une infection chronique des amygdales- en pestant contre... contre moi qui.. ? qui laissait "tout" aller, j'aurais dû prévoir que.. contre ce bled de ploucs où on se fait c. à mort etc..

F: Mon ex avait un problème de transit!! c'est dit à la rigolade mais je pense que c'est inconscient chez lui : vomissement + diarrhée aigüe à la moindre contrariété. Il avait ça toutes les semaines voir ttes les 2 semaines. Il détestait les médecins donc ne se soignait pas. Désolée pour les détails.

H : On retrouve toujours les problèmes de tripes Anne !! Idem mon ex, mais inconstant chez lui. En revanche, sa famille, si. (Beaucoup de MPN parmi eux, en fait, il copiait.)
 
R : Paresseux dyslexique

H: Ça me parle. Il m'aurait laissée monter sur la toiture remettre les tuiles, pire, c'est moi qui l'aurais fait ou fait faire sans le lui dire pendant qu'il dormait. Et s'il y avait eu des fuites, il aurait gueulé contre moi ou contre quiconque, impensable.. pas..
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A : C'est bizarre, j'aimerai bien "creuser" ça, comprendre pourquoi.
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H : Moi aussi !!! C'est pour ça que je me suis lancée et c'est drôlement instructif, du moins pour moi !
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X : Ne penses tu pas que l'important soit que toi tu ai désormais des projets...des nouvelles relations saines etc...Hormis tourner en rond en te demandant si il.est handicapé.... Ou dépressif ou autre...Car tu crois que lui pense à toi et cherche des explications.. Lui il est déjà passé à autre chose une autre sans doute.. Le propre des mpn est de ne jamais être seul donc il se recasera bien vite. Les photos montages etc et dialogues démontrent que tu as un grand besoin de te soulager et de passer à autre chose via un psychatre..légalement lumineux se retourner contre toi niveau justice tourner en rond comme cela est une perte de temps et d énergie. Depuis quand es-tu séparé ? (Cité tel que.)

H : Là on n'est pas au diapason . Je ne me contente pas de m'en être sortie moi -depuis peu- grâce à un/des articles d'une autre, mais, déformation professionnelle si tu veux, je veux comprendre afin que cela ait un sens et surtout en sortir d'autres à mon tour .. (Oui il est comme tu dis "recasé" si tu as lu, avec une nana pas terrible mais gentille qu'il a "prise" pour son appart. C'est sans intérêt.) Quant à dire que tout cela ne sert à rien, qu'il ne faut penser qu'à moi etc... c'est exactement comme si tu me demandais de ne plus penser du tout : ce sont aussi les autres qui m'ont portée et que peut-être je porte aussi peu ou prou. Tout le problème de la psy est là : recaser les gens parfois pour qu'ils aillent "mieux". Or je ne peux aller mieux si d'autres vivent la même chose et se fourvoient dans les mêmes chausses trappes devant moi sans que je ne réagisse. Et seule la réflexion -et éventuellement une étude, ce que je vais effectuer- peut faire que l'on s'en tire. Moi en tout cas. Je pense que tu n'as lu qu'une infime partie de mes blogs, (il y en a 150 sur toutes sortes de sujets, essentiellement écolos, le "phare" étant "samudaripen" -sur le génocide des roms- et un autre à propos d'Aliaa El Madhy) ce qui te donne une image faussée de moi et de mes textes dont tu n'as vu que ? 1/1000 ou même moins... mais j'ai eu une seconde l'impression que ... tu cherchais à me ré enfoncer dans le trou d'où je viens juste de sortir. Fausse sans doute, mais bon. Le problème de certaines victimes de MPN c'est parfois, désolée de le dire comme ça mais je n'ai plus le temps, le troquet ferme bientôt, c'est leur "égotisme", à l'exemple de l'une d'entre nous qui écrit texto : "je m'en suis sortie à présent, donc je me désengage du groupe, merci à toutes". Je dirais moi exactement l'inverse : je m'en suis sortie donc me voilà -parce qu'avant je n'aurais été d'aucune utilité.- Entre autres, si tu as lu (mais quoi?) je pense que j'ai davantage besoin de l'indemnité compensatoire qu'il me doit (c'est à dire tout bêtement de manger à ma faim) -importante- que de psy. C'est cela seul (l'accaparement de la moitié de nos avoirs et son refus de m'en restituer même une infime part) qui ne meut actuellement : 1 parce que je suis dans la merde absolue mais aussi 2 symboliquement parce que c'est juste moralement. Pour le reste, je me suis retrouvée comme avant depuis que j'ai compris, ce qui a fait éclater la culpabilité, merci Marie Duboois.. Une idée idiote peut-être, je sens que je vais me faire lyncher : et si c'était cette propension de certaines d'entre nous -des victimes donc- à l'égotisme suggéré par X qui susciterait (?) l'attraction des MPN vers ce type de gibier? Elle est souvent significative d'une certaine candeur et.. fragilité dite "féminine" aussi -juste une idée-. 

Celui ou celle qui écrit : "je m'en suis sortie, au revoir merci à toutes, au revoir"... me semble fautif/ve donc fragile, bien plus en tout cas que celui/celle qui dit "je crois m'en être sortie grâce à vous et j'ai une dette envers vous.. j'arrive"..
Autre chose aussi que tu n'as pas compris, Magali lorsque tu parles du risque je courrais: je le fais exprès et ce n'est pas pour rien que j'ai écrit "J'accuse" parodiant Zola pour l'affaire Dreyfus -Zola voulait qu'il soit rejugé, il était innocent... et l'a ainsi obtenu.- (Il est vrai qu'il en est sans doute mort assassiné, pas sur- mais Dreyfus a finalement été innocenté.) Car c'est le silence devant de tels dols qui fait le lit des MPN et des injustices en général, qui fait de la victime la complice de son doleur et le renforce. On a vu la même chose pour le viol. J'ai poussé les choses jusqu'au bout et j'irai plus loin s'il faut. Pour dénoncer : pour que les mecs qui se comportent ainsi envers leur femme sachent que l'on peut se défendre et bien. Donc qu'ils cessent ou du moins ne se sentent plus trop tranquilles en le faisant. But atteint. Mon ex aurait bien voulu que j'aille déverser tout cela dans l'intimité d'un cabinet de psy qui éventuellement me donne des anti dépresseurs et la boucle. Non : ce n'est pas à moi de me faire soigner -si je ne crevais pas plus ou moins de faim ça irait même très bien- c'est à lui. Éventuellement. Quant à la justice, c'est à lui d'en répondre, pas à moi. (Non contribution aux charges du ménage ça s'appelle.)
Marcela Yacoub avec son best seller sur.. DSK après le référé, a juste dû mettre un encart imposé : "ce livre est susceptible de porter atteinte à la vie privé de Dominique Strauss Khan" en bandeau, assez comique lorsqu'on y pense ! Comme ça, si on n'a pas compris, on est obligé de comprendre.

D'autre part, depuis qu'il sait, (je le lui ai carrément dit : "je refuse d'avoir un rapport intime quelqu'il soit avec toi) que toutes nos conversations seront reportées, et elles le sont presque in live, plus jamais d'insultes... comme c'est bizarre. Cela corrobore : les MPN ne s'attaquent qu'aux faibles, à ceux -comme j'étais- qui se disent "bof, n'en parlons pas, ce n'est pas si grave, on lave son longe (o! je laisse! linge en fait) sale etc.." Et tenter de convaincre un MPN que ce qu'il fait est mal et que ce qu'il vous reproche est faux est le comble du crétinisme, -c'est là que l'on perd son énergie- car IL LE SAIT ÉVIDEMMENT FORT BIEN et en jubile, c'est pour ça qu'il le fait! Cela revient à dire au bourreau qui vous serre les brodequins "tu me fais mal, arrête!" alors que c'est justement votre souffrance qu'il veut et qui lui complaît. Qu'il tourne d'un cran la vis pour jouir davantage (comme pour une drogue, il lui en faut toujours plus) est normal. Tandis que là, la pression a cessé d'un coup : sans doute les 7 millions de vues n'y sont pas pour rien. La vision de l'autre, d'un public est fondamentale. Preuve d'ailleurs que le MPN sait tout de même plus ou moins ce qu'il fait, en tout cas qu'il a le sens de la survie, la sienne évidemment. S'il était vraiment psychotique, il aurait continué en pire.

UN CLASH
Une internaute (celle qui me suggérait de "penser à moi à présent") me reproche...

X : "J ai revu ton site .. les photos montages etc et dialogues démontrent que tu as un grand besoin de te soulager et de c passer à autre chose via un psychatre.. légalement lui peux se retourner contre toi. niveau justice . tourner en rond comme cela est une perte de temps et d énergie. Depuis quand es-tu séparé ?
(cité tel que.)
.." le fait que tu posts autant insiste autant sur certains sujets sans parler de l utilité de certains posts me fait croire que tu as un très grand besoin d'être reconnue comme victime et d être mise au centre d une unité de valeur ou l aide que tu propose voir limite impose dans tes idées semblent t apporter réconfort estime de soi et une certaine image d importance... Et pourtant tu semble rejeter tt psy curieusement en parlant de médocs qu ils te donneraient pourquoi tu en donneraient t il spécialement à toi alors que moi rien ? Depuis quand es-tu tu séparé de lui ?.." (cité tel que.)
Je crois que tu as pourtant besoin de être entendu et aidée par un.praticien.. (cité tel que.) Celles qui sont en sont sorti sont égoïstes lorsqu'elles partent.. (ici, il y a confusion entre égoïsme et égotisme, que j'ai employé) pas tant que ça.. rester parfois dur le groupe peut paraitre gonflant entre une quantité se disant victime d un mpn alors que c est un simple connard ou celles qui torpillent les forums par des questions toutes plus tordues les unes (souligné par moi: c'est justement ce qu'elle fait) que les autres sans parler du fait que on se retourne vers son passé et continue de tourner en rond à trop traîner sur les forums...... perso je pense m en.être tirée il y a encore qq procédures en cours mais le pire est derrière moi.. Je reste sur le forum je M abstient de répondre à bcp de posts tellement parfois c est irrepondable etc..... 

H : Si tu n'as ni patience ni recul et méjuges les femmes ou ceux en général qui ont été victimes de pervers, (souvent fragiles ou plus exactement fragilisé/es et que tu sembles ouvertement mésestimer) il n'est pas bon pour toi de rester sur ce genre de fil. Une guerre avec un MPN est une vraie guerre, que mènent toutes les femmes et quelques hommes sur ce fil. Donc à prendre avec précautions. Demande toi donc -ce que je fais également tout le temps- QUI je sers en écrivant cela?

X: Mais bon ton site m a franchement mise mal à l aise c est très brouillon (italiqué par moi!) ça part dans tt les sens et c est assez fixatif.....Les détails sur les propos qui n ont rien d extraordinaire qui pourtant semblent capital pour toi... Les images pareils m ont mise mal à l aise.. Même ton image de profil me met mal à l aise...je ne sais pas pourquoi mais je trouve bcp de noirceur ou autre....bref j ai arrêté de lire car franchement c'est Spice .
(cité tel que.) 

H : Très brouillon? ! Ça il fallait l'oser. Je vais prendre un café avant de te répondre plus exactement déchiffrer ce que tu écris.
 
X : [Tu ne réponds pas à ma question.] Bref C est bizarre cette défiance et ces propos sur les psy...Tt en récupérant la couverture à soit style.. ma copine est psy... bref non seulement les propos n'ont apportés aucune réponse et surtout m en donne de plus en.plus me poser d'autres questions..peut être aussi cela explique pourquoi si peut interviennent aussi.. (cité tel que.) peut être ne suis je pas la seule à être dubitative. Bref bonne nuit

 H :  Le problème de la psychiatrie -qui a été résolu en partie par l'anti psychiatrie- est de se focaliser sur : 1: un "malade" sans souci de son umwelt. Ce qui fait qu'on ne peut rien comprendre à sa "maladie" [si maladie il y a, et qu'il se trouve doublement agressé, par celui qui parfois l'a conduit "là" et par le psychiatre qui entérine la démarche, c'est un malade.] Donc bien souvent on ne "soigne" donc pas le "vrai" malade. Nous le voyons tous les jours sur ces fils, les MPN ont le don de paraître normaux, et c'est leurs victimes qui sembleront souvent mal en point -et elles le sont en effet; mais comment les soigner sans aller physiquement voir et apprécier leur environnement?- Laing observait que sur un île déserte, on pourrait souffrir de colique néphrétiques mais pas de paranoïa. C'est cette particularité de la psychiatrie qui a permis les dérives que l'on sait, ponctuelles ou institutionnalisées -en URSS par exemple-. 2 de "soigner" sans trop savoir quoi et avec quoi, carrément au pif parfois -exemple des électro thérapies autrefois et encore- quiconque était ou semblait déviant -exemple de la sœur de Kennedy qui a été lobotomisée alors qu'elle n'avait que des problèmes très mineurs, débile légère peut-être? et trop axée sexe... comme son frère d'ailleurs! - 3 : de "prendre" en charge qui lui est offert, c'est à dire bien souvent de corroborer un rapport de force et de pouvoir. C'est celui qui a le pouvoir qui va décider QUI est malade. D'où une légitime défiance... (Cf "secret de famille"... dont je dois humblement reconnaître qu'il a été "pris" dans des facs en psy, ô stupeur !! preuve que ce bouquin qui pourtant leur tire dessus à boulets rouges les a intéressés. L'un m'a même dédié sa thèse !) Le fait qu'une femme battue, violée, aux prises avec un MPN ou autre... soit conduite à "consulter" peut donc en certains cas représenter un paradoxe encore plus douloureux : c'est la victime qui est amenée à .. etc (notamment à payer) lorsque le doleur n'est pas ou rarement dirigé vers ces instances. Je pense à Anne Tonglet et à Aracceli Castellano qui, après le viol accompagné d'actes de barbarie qu'elles avaient subi, ont dû consulter -le Tribunal l'avait exigé- et se sont entendues dire par le psychiatre dit expert : "Bon,  vous avez été violée, qu'est-ce que cela vous a apporté?" !!! 

Or la psy s'est tellement vulgarisée -en soi c'est une bonne chose- qu'on entend partout des termes assez cocasses parfois, dont ceux qui en usent ignorent le sens -mais souvent les psy aussi!- et dont ils se servent pour ... pour quoi? Pour tout, le meilleur et le pire : aider, briller, nuire, poser.. Car s'engouffrent dans le créneau toutes sortes de gens plus ou moins bien intentionnés -parfois sans doute des victimes- qui, ayant eu recours à la psy comme patients, veulent liquider leurs propres lacunes-complexes-drames en jouant ensuite, dans une sorte de pièce cathartique, eux, le rôle de psy, le "bon" rôle si l'on peut dire. Dire à quelqu'un "va consulter" est douteux. Cela peut s'entendre en plusieurs sens il est vrai mais la plupart du temps un sens assez funeste car l'un des principes de la psy justement est qu'il faut que la démarche vienne de la personne et jamais d'autres. Principe qu'elle viole allègrement tous les jours mais passons. Le MPN du reste aime beaucoup ce genre d'injonction : évidemment, ça l'arrange : tout ce que pourra dire sa victime -de vrai- ensuite sera fortement obéré.  Elle est.. malade, déséquilibrée, folle en un mot.

NOTE: CETTE PARTIE DU FIL POSE PROBLÈME... VOIR L’AVERTISSEMENT DE MARIE ICI : http://femmesavenir.blogspot.com/2014/12/mpn-reponse-une-internaute-les-forums.html 

Mon libre... euh, livre !
http://www.decitre.fr/livres/secrets-de-famille-9782876713260.html?v=2 

LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/racamier-la-perversion-narcissique.html 

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