mardi 23 décembre 2014

MPN. La cruauté. Réponse à une internaute (suite) "C'est immonde chez toi."



 

Cela explique que le MPN ou supposé tel se montre si cruel lorsque le sujet de son "choix" déchoit sur quelque point que ce soit. Tombe malade par exemple, montre moins d'entrain à le distraire -c'est à dire ne peut plus être efficace quant au ménage, aux débats intellectuels ou autre taches qui lui "incombent" de toute éternité  (!)- ou, plus grave encore.. et sans ambages parfois, le/la quitte ou menace de la faire ou se comporte de telle manière que c'est sa victime qui fuit. Nombre d'hommes quittent leur femme au moment où se déclenche chez elle une grave maladie.

Il faut le comprendre : il l'a "choisie" pour "ça" -ses "qualités" qui contre balancent ses propres "lacunes"- et, comme un enfant qui, devant le jouet qu'il a pourtant passionnément désiré, déçu par un dysfonctionnement -de détail ou majeur- de celui-ci, se trouve désespéré.. puis éclate de colère et le casse en miette, il l'agonit de philippiques qui peuvent durer des heures voire des journées (reproches, sous forme de révolte! insultes etc). Il est un client mécontent -car il envisage ses relations avec les gens comme de simple clientèle, ils lui doivent-. Pour celle/celui qui subit ces pressions, c'est l'horreur : à la maladie -la souffrance- s'ajoutent la détresse, la solitude morale et physique et, aussi incompréhensible que cela puisse paraître, la culpabilité. Exemple : lorsque j'eus une sciatique aiguë (douleurs insupportables) et que, même "guérie" relativement, il me fut pendant longtemps impossible de me baisser, mon ex -qui, bien que nous fûmes séparés, venait chez moi de temps en temps- n'eut de cesse que de m' "imposer" ce qui m'était impossible et ensuite de m'agonir d'anathèmes particulièrement cruels, me reprochant de vivre "dans un taudis insalubre" -exagération romanesque mais sur une base réelle- en me donnant en exemple sa nouvelle -ma TR- chez qui tout était impec, laissant cependant entendre que si je voulais avoir l'insigne faveur de le revoir plus souvent, il fallait que je me mette à la frotte... et à autre chose.* Je le tentais -j'en ai honte à présent- mais ce n'était jamais suffisant, jamais ce qu'il fallait, il y avait toujours quelque chose qui pêchait -si bien que dès qu'il arrivait, mon angoisse était prégnante et montait de plus en plus, quel allait cette fois être l'objet de son ire? le résultat est que je finis par ne plus rien faire de plus puisque de toutes manières, ça n'allait jamais : et en effet ce ne fut pas pire, au contraire-... c'est ce qui me fit comprendre qu'il s'agissait d'un prétexte, d'un jeu cruel de sa part pour m'abaisser, peut-être justifier sa forfaiture et jouir de ma souffrance -je refusai alors qu'il vienne, il en fut blessé.- Il arriva que, même devant une maladresse de sa part -il avait renversé une bouteille d'huile-, il ne bougeât pas d'un poil et me laissât éponger les dégâts sans quitter le canapé, plongé dans une revue d'art. Je ne pris même pas garde à ce détail, l'habitude faisant nature, c'est un ami présent qui, scandalisé, ne me le cacha pas. Pendant longtemps -par moments-, je me suis presque maudite d'être si diminuée (!) pensant tristement que tout aurait été parfait si seulement j'avais pu tenir le rang plus longtemps ... inconsciente du fait qu'un homme qui se comporte ainsi ne mérite que la fuite et le mépris.

* Ou alors il me demandait -très agressivement-, sachant que cela m'était financièrement impossible -et que de toutes manières je ne le voulais pas- de "prendre une femme de ménage"... 
Parmi les "autres choses" auxquelles je devais me "mettre", il y avait évidemment le sexe. Là aussi, niet -risques de SIDA-... ce qui le portifiait (je laisse, mortifiait!) Il me suppliait et ma réponse était toujours la même : "quitte Colette ou du moins abstiens toi de relations sexuelles avec elle, attends deux mois, fais le test et OK. Nous avons deux enfants qui partiellement dépendent encore de nous, je te le rappelle." Il avait alors la muflerie de me répondre que "avec elle, ça ne risquait rien, absolument rien" -sous entendu- "elle est si amoureuse de moi que jamais ô grand jamais, elle ne me 'tromperait' (!)" -il y a des mecs qui méritent d'être cocus-... une réflexion qui plus que tout peut-être m'a écœurée jusqu'aux tréfonds de mon être -croyait-il ainsi me séduire? Possible, s'il est suffisamment hon pour avoir supposé que sa maltraitance symbolique -c'est à dire son mépris- envers sa compagne pouvait me réjouir et me faire pardonner la sienne envers moi : ce fut évidemment l'inverse : significativement, cet homme avec lequel j'avais si longtemps vécu NE ME CONNAISSAIT MÊME PAS, ne s'étant jamais donné cette peine-. 


http://femmesavenir.blogspot.com/2014/12/reponse-une-internaute-imagess.html

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