mardi 18 novembre 2014

Banque populaire rives de Paris bonjour, comment parfois une banque traite ses "clients" ou une affaire de tuyaux


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 UNE QUESTION DE TUYAUX ? !







Mais ce sera fait vers 4 heures..


 Casting du scénario et contexte :

- Madame Noirard, "conseillère", femme de poids -mais de peu de parole-.
[.. ma dite "conseillère" de la BICX ou Banque dite "Populaire" donc.. conseillère avec laquelle j'ai autrefois été en bisbilles parce que, pour 5 E, j'ai bien dit 5 !! ma carte avait été bloquée -un week end plein plus le lundi -, mais là ce n'était pas grave car je me trouvais à Clamart, chez "moi" et dès le mardi j'étais allée m'expliquer avec la dame, péniblement certes... d'où une lettre au Directeur car le jeune endormi de l'accueil et la dame elle-même, choqués d'une telle prétention de ma part, le disaient absolument IN-JOI-GNA-BLE, INACCESSIBLE (1)... lettre dans laquelle je soulignais que mon compte -sur lequel j'avais fait virer mon salaire depuis plus de 20 ans- avait parfois -et même assez souvent- été créditeur de grosses sommes et que pour 5 E etc.. Autre précision : j'avais choisi la BICX contre le CA parce qu'à l'époque, ils ne comptaient pas de date de valeur sur les chèques et les "conseillers" n'hésitaient pas à appeler même pour ce qui n'était pas tout à fait dans leurs prérogatives, une "vraie" banque en somme, solidaire et aidant ses clients, comme dans la publicité ! (2), mais il semble que ça ait changé sans évidemment que l'on -ou du moins moi- en soit prévenu, notamment en ce qui concerne les autorisations de découvert... car c'est à cette occasion que j'appris que le mienne m'avait été enlevée. Carrément. Sans que je n'en susse rien comme dirait la Sévigné. Mais pas de polémique : peut-être la correspondance s'est-elle perdue? Par la suite, j'avais enfin pu "voir" le directeur qui, sensible aux arguments développés dans ma lettre, conciliant, avait rétabli mon "autorisation de découvert", alléluia.]

- Un inconnu X sympa à 9 h 2 minutes.
- Une inconnue Y qui l'est moins à 9 h 40 minutes
- Moi, cliente depuis ? 20 ans ou plus.
- Le directeur enfin..

Contexte. Une mésaventure à nouveau, du même ordre mais cette fois beaucoup plus grave. Mon compte se trouvant en découvert au delà de celui dit "autorisé", ma carte est donc à nouveau en opposition... Soit, normal jusque là, -la suite le sera moins- et mea culpa, bien qu'un simple coup de fil eût évité cet aléa. Rien de grave, j'ai un autre compte -dans le Midi, pas trop loin de l'endroit où je me trouve, enfin, à 30 km tout de même-... mais sur celui-ci, pas de carte bleue, verte ou jaune je ne sais... Or actuellement, ici du moins, presque personne ne veut de chèques, les pompes à essence notamment.. [et de surcroît je ne puis conduire pour quelques jours.] Là ça se gâte, même si dans le village, les commerçants me font volontiers crédit. Pas la pompe d'Intermarché évidemment. J'appelle R. et lui demande s'il veut bien le couvrir. Il y va, sympa, me rappelle, c'est fait.. mais il a eu quelques soucis avec ma dite conseillère, la désormais célèbre dame Noirard : "le chèque ne peut être pris en compte tout de suite, il faut attendre 2 ou 3 jours.." [parce qu'ils ne savent pas s'il est ou non approvisionné] .. "il faut du liquide ou un mandat." Qu'à cela ne tienne, il va en faire un, revient, mais non, ce coup-ci elle ne peut pas le prendre parce que le chèque est déjà parti... Pfft ! Il insiste, rien à faire, mais c'est un coup de deux jours, ce n'est pas grave Monsieur. Il m'appelle. OK, je promets à mon maçon etc..
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Las, triple las ! 6, non, 8 jours après, la carte n'est toujours pas débloquée ! J'attends le mardi et j'appelle, dans l'état d'esprit qu'on peut imaginer. C'est là que ça se passe.
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Entretien.
9 heures 2 minutes
Tout d'abord, j'obtiens un
Inconnu X : - Bonjour..

Moi, H : - Bonjour. (Ton normal, il n'y est pour rien du moins peut-on le supposer-.)
X : Que puis je pour vous? (Ton sympa.)
H : Hélène Larrivé, je voudrais parler au Directeur s'il vous plaît". (Ton neutre, plutôt aimable.)
X : (Immédiatement, sans me faire attendre.) "Je ne peux pas vous le passer, il est en communication mais si vous me laissez votre numéro, il vous rappellera."
H : Merci (je donne mon numéro.) Bonne journée.
X : Vous aussi.
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J'attends donc ? 40 minutes? Plus peut-être. Pas d'appel. Je rappelle.
Petite musique cette fois et une voix suave genre hôtesse de l'air me sussurre : "vous êtes à la banque populaire Rives de Paris de Clamart, veuillez bla bla... nous allons vous mettre en relation des que possible avec un conseiller.." musique.. 2 minutes? Peut-être plus, je n'ai pas regardé. Puis :
Inconnue Y :  Bonjour. Que puis-je pour vous?
H (moi) : - Hélène Larrivé. Pouvez-vous me passer votre directeur s'il vous plait?
Y : - C'est à quel sujet? (Ton cette fois caissière de supermarché surmenée, un peu agaçant.)
H : - Au sujet que j'ai appelé à 9 heures 2 et qu'il devait me rappeler.
Y :  - Oui mais à quel sujet? (Idem.)
H : -  Au sujet que je viens de vous dire..
Un peu de mou dans la corde, une telle réticence n'est pas de mise, et dans le discours pré fabriqué qu'on doit leur inculquer, pas prévue, elle me fait attendre, puis :
Y : - Il est en communication, il ne peut pas prendre l'appel. Mais il vous rappellera.. Par contre je peux vous passer Madame Noirard, votre conseillère..
H : - Non, c'est bien à votre Directeur que je veux parler.
Y : - En ce cas, il faudra attendre son appel."
Puis, sans me prévenir, elle me la "passe" ou du moins c'est sa voix soudain que j'entends. Triple zut. je n'ose cependant pas raccrocher.
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Mme Noirard, Conseillère :
- Allo? Madame Larrivé? Bonjour. Que puis-je pour vous? (Suave c'est à dire d'une hypocrisie digne d'une femme politique..)
H : - Bonjour. Vous devez vous en douter. Débloquer ma carte évidemment. (Ton agacé.)
N (toujours suave) : - Mais Madame Larrivé (cette manie de vous répéter votre nom comme si vous l'aviez oublié) on ne peut pas.. Il y a une procédure à respecter. (J'adore le terme "procédure", ça pose, ça fait chic, ça fait cépamafot célaprocédur.) Un chèque ne peut être pris en compte avant 10 jours. Elle le sera en temps utiles. Pas avant. (Ton faussement aimable et d'autant plus odieux. Intentionnel.)
H : - Pourquoi en ce cas avez-vous dit à mon mari que ce serait dans 2 ou 3 jours? J'ai pris des engagements et..
N : - Je viens de vous le dire, Madame Larrivé, nous avons une procédure à respecter et... cela ne peut se faire qu'au terme de ce délai. Pas avant.
H : - Et moi je vous demande pourquoi ne pas l'avoir signalé et même avoir explicitement dit le contraire.. Bon, mais ça ne fait rien, voulez-vous me passer votre directeur je vous prie... car ce n'était pas à vous que je voulais parler en fait..
N : - Mais je ne peux pas. Il est occupé. Il vous rappellera.
H : - Dans combien de temps?
N : - Je n'en sais rien. Au revoir Madame, bonne journée. Clic.
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Je rappelle, en état de colère avancé ; c'est elle que j'ai tout de suite cette fois. Est-elle en même temps à l'accueil et conseillère? restriction de postes?
N : - Madame Noirard. Que puis-je pour vous?
H : - C'est toujours moi. Hélène Larrivé. Je voudrais parler à votre Directeur.
N : - Je vous ai déjà dit qu'il vous rappellerait. Au revoir. Clic.
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Je recommence. Même scénar exactement, sauf qu'elle me raccroche immédiatement au nez cette fois avec un suave -et ironique- "Bonne journée".
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Idem encore mais ce coup-ci, je lui annonce froidement que je lui promets un assez bel article sur la manière dont la BICX -ou LES banques en général ?- traitent leurs CLIENTS. Et là, c'est le miracle :
N : - Ne quittez pas." Un temps assez long et j'obtiens enfin celui que j'appelle de tous mes vœux depuis 9 h 
H : - Nous êtes bien le Directeur de la banque de Clamart? (3)
D : - Oui, absolument.
H : - Je voudrais que, comme dit par Madame Noirard à mon mari venu exprès approvisionner mon compte pour que ma carte soit débloquée, (2 ou 3 jours lui avait-elle dit).. elle le soit : car 8 jours après, ce n'est toujours pas le cas..
D : - Vous pouvez me donner votre numéro de compte? ... (Ton aimable.)
H : -Oui... (Je ne le trouve pas car dans l'histoire j'ai dû aller à ma voiture recharger mon e phone dont la batterie donnait des signes de faiblesse. Mais il le trouve, par mon nom.)
D : - Oui effectivement le chèque est passé le.. Mais normalement il faut 10 jours...
H : - En ce cas, pourquoi avoir dit 2 ou 3 ? Et puisqu'il est "passé"?
D : - Elle n'a pas pu dire cela.. Normalement... vous comprenez, il fait être sûr que le chèque est approvisionné parce que .. (il m'explique.. ce que je sais fort bien..)
H : - Si pourtant.
D : - Non, vous n'y étiez pas et..
H : - Je ne peux pas penser que mon mari m'ait menti. Par contre, en ce qui concerne madame Noirard, il y a déjà eu des problèmes, vous vous en souvenez sans doute puisque je crois vous les avoir relatés par écrit.
D : - En effet... Bon, écoutez, (ton aimable) on ne va pas perdre de temps, je vous débloque votre carte et...
H : - Merci. Quand?
D : - Je ne sais pas. A présent c'est une question de tuyaux." (Authentique!)
H - De tuyaux ! Voilà autre chose.. une affaire de tuyaux maintenant... (je ne peux m'empêcher de rire.) Et ça veut quand, les tuyaux?
D : - Dans la journée. Mais pas plus que votre découvert.
H : - Merci, je n'en veux pas plus. Mais pouvez-vous être plus précis?
D : - Je ne sais pas... (Ton aimable cependant, il a l'air sincèrement ennuyé) c'est les tuyaux... (!!!?)
H - A peu près? (Ils vont se déboucher quand, tes tuyaux coco?)
D : - Disons vers 4 heures..
H : - Merci. (Vive le microlax..) Cependant, j'ai une autre requête : je voudrais changer de "conseillère"..
D : - Je vais étudier cela..
H : - Je me permets d'insister car ce n'est plus possible. Après tout, c'est moi la cliente, non?
D : - Oui en effet... excusez-moi, j'ai un rendez-vous qui arrive et je dois quitter...
H : - Ça tombe bien, moi aussi. Au revoir..

Suspense donc. J'attends, cette fois aussi par curiosité, les fatidiques 4 heures. Les paris sont ouverts : marchera marchera pas? Un coup des tuyaux cette fois, après celui de la dame Noirard ?


(1) Genre "voyons voyons Madame Larrivé".. le ton empreint d'une condescendance appuyée que je feins de prendre à la rigolade, mais malgré tout, je n'osais pas franchir le Tabernacle, peut-être après tout était-il exact que, surbooké l'homme de l'art était hors d'atteinte, il faut être cool après tout...? Bref, c'est cette dame de poids dite conseillère qui avait encaissé le choc.

(2) Rétrospectivement, merci à l'un d'eux qui m'a appelée (j'avais des doutes sur un chèque d'une locataire vocative)... et qui me signala qu'elle était interdite bancaire et que la boîte qu'elle prétendait avoir vendue n'existait pas etc.. juste avant que je ne signe le contrat.. m'évitant une énorme erreur (par la suite, elle est restée un an sans payer le loyer du local qu'elle avait finalement loué.)

(3) La dame Noirard m'avait déjà fait le coup de m'envoyer chez le "Directeur".... qui était en fait un chargé de je ne sais quoi, de com je crois, ou des emmerdeurs ? et avais ainsi perdu une partie de la matinée.

FIN DU SUSPENSE : VERS 17 HEURES, PEUT-ÊTRE MÊME AVANT? MA CARTE EST EN EFFET DÉBLOQUÉE!!  Donc le directeur ne m'a pas roulée dans la farine. Question : la dame Noirard et ses pareil/les jouent-ils le rôle de fusibles? Agit-elle en fait sur ordre -plus ou moins- quitte à ce que le chef se défausse d'elle si ça chauffe -ou si elle est allée trop loin? Idem pour le "chef" lui même etc.. Mystère.
 

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