dimanche 16 novembre 2014

Attention psy, une image



Salomé : "J'ai eu une patiente comme ça, ça n'a pas été simple de la soigner, évidemment, elle refusait de se croire malade et nous prenait pour des charlatans.. " (!)

[Extraits] ... Salomé (psy) manifeste ici (comme beaucoup?) une fermeture hermétique à tout et à tous ceux qui ne sont pas dans son umwelt, qu'elle soupçonne de lui voler la préséance, [en ce qui concerne son amie, philosophe] ou qu'elle rejette a priori s'ils ne sont pas suffisamment instruits : un jour que Léna lui rapportait qu'ayant voyagé de Paris à Genève aux côté d'une femme elle eut la surprise de voir que tout ce temps, celle-ci avait feuilleté une partition de musique, l'air extasié, reprenant parfois des passages, approbative etc.. "Je me suis sentie devant elle comme une analphabète"..  Salomé, ahurie, lui rétorqua sèchement qu'il devait probablement s'agir d'un cas de psychose, comme une de ses patientes qui avait rétrocédé -péniblement- au largactyl etc.. "Mais non, elle était juste musicienne!" rétorqua Léna, stupéfaite et indignée.. (mais il lui fut impossible de faire admettre à Salomé ce "détail" qui était hors de ses catégories. Psycho rigide. Si elle avait "eu" cette femme comme patiente ou envoyée par les tribunaux pour lesquels elle travaille comme "experte",  elle l'aurait sans doute diagnostiquée.. ainsi!!!) Sa méconnaissance radicale de la musique avait donc généré en elle l'idée absurde -voire effarante- que quelqu'un/e capable de jouir à la lecture de notes sur une portée était nécessairement un/e fou/lle ou assimilé/e à soigner. C'est Mozart qu'on assassine. Tous les jours. (lien)

 LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/dialogue-avec-une-psy-image.html
(cette image)

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