mercredi 5 novembre 2014

Actu femmes : Une jeune femme enterrée vive par une coulée de boue, et un proxénète marquant ses "filles comme du bétail jugé

Le drame s'est produit vers 21h00 dans la commune de Saint-Blaise (Alpes-Maritimes), située au nord de Nice. L'infirmière venait de rentrer de son travail. Elle a entendu du bruit et a ouvert sa porte d'entrée donnant directement, à deux mètres, sur une colline très escarpée. Une partie d'un mur de soutènement composé de blocs de béton s'est alors rompu, explique le chef d'escadron Denis Mottier, qui dirige la compagnie de gendarmerie de Nice. La jeune femme aurait dit à son mari de rester à l'abri à la maison, juste avant l'éboulement."On a fait ce qu'on pouvait... Christelle était écrasée par des parpaings du muret et prise dans la coulée de boue, décrit-elle. On a dégagé sa tête, mais il n'y avait plus de réponse. C'était difficile, il y avait de la boue, une souche d'arbre..



 .. Extraits: "les enquêteurs découvrent qu'elles (les six filles arrêtées) obéissent à un seul et même souteneur : Constantin Stani, alias Marcel Budala. Ce dernier gère leur vie, heure par heure, décide du moment du réveil, donne son autorisation lorsqu'elles doivent changer d'hébergement, multiplie les menaces et distribue les punitions à distance grâce aux filles plus anciennes qui jouent le rôle de "maquerelles" (ndlr: ou de tortionnaires?) et ainsi de suite à tour de rôle…. Au cours des écoutes téléphoniques, on entend parler Stani d'une jeune femme qu'il a achetée pour "moins de 300 € à un Tsigane, comme on achète une truie". Il confie sa formation à une autre fille, avec pour consigne de l'exploiter au maximum. Deux de "ses filles" sont d'ailleurs marquées comme du bétail avec l'inscription "Budala" dans le dos. Il reçoit de fortes sommes par mandat cash et parfois par voie routière. Les policiers notent que près de 450 000 € ont été envoyés en Roumanie par ses prostituées…  les six filles interrogées ont nié être aux ordres de Stani, reconnaissant parfois lui avoir envoyé de l'argent, de leur propre gré, mais, selon elles, sans aucun lien avec leur métier de prostituée. Mais l'une d'entre elles finira par révéler qu'elle ne peut pas dire la vérité, sous peine de ne plus pouvoir rentrer en Roumanie (toutes expliquent ne pas avoir été contraintes ou violentées pour se prostituer, évidemment). Le souteneur vivant dans une luxueuse maison et possédant des voitures haut de gamme (BMW, Mercedes et une Maserati) nie tout en bloc et se présente comme un homme d'affaires négociant en voitures. Verdict : 7 ans. Les "maquerelles" sont acquittées.

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