jeudi 11 septembre 2014

Femmes, les kapos, le complexe du chef ou de la femme du chef

Les kapos.. Ce sont les pires peut-être.. je le constate ici http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/09/lhumiliation-reactions.html (lien) : le fait est que certaines utilisent les hommes pour régler de prétendus comptes avec d'autres femmes -qu'elles envient?-, plus libres -croient-elles-... et peuvent se comporter contre elles avec plus de cruauté que les mecs, dirigeant -mais par en dessous- les charges contre leurs victimes, utilisant pour ce faire des armes typiquement "féminines" -larmes, exhortations, histrionisme, fausse faiblesse-. Note : PERSONNE N'EST DUPE MAIS CA MARCHE TOUT DE MÊME : jouer les Lancelot -ou les féministes!- surtout contre une ennemie de faible poids ! n'est pas négligeable pour obtenir la reconnaissance d'une belle -voire d'une pas belle-.. Ils en profitent de toutes manières ; à deux titres : haro sur la dissidente -et ce n'est pas eux qui en sont responsables- et admiration -souvent falsifiée !- de la kapo envers leurs modestes personnes -si bien que sans le savoir ils se font manipuler par qui, au fond, les méprise.-

Les femmes responsables? Leur attirance -ou du moins l'attirance de certaines, surtout des "kapos"- pour les mecs virils, machos -ou qui en jouent le rôle-... voire pour les mauvais garçons n'est pas un vain mot. Se valorisant par leur mec, [selon la doxa de la société qui fait des femmes des appendices de leur homme], elles espèrent parfois tirer des bribes de sa position : aléatoire, mais pas toujours inexact. Cependant, il arrive parfois qu'elles le paient cher : le "chef" n'est pas toujours tendre -c'est du reste pour cela qu'elles l'ont aimé ou simplement choisi- et elles peuvent en faire les frais, forcément, lorsqu'elles ne plaisent plus -vieilles, trop revendicatives, trop brillantes ou devenues inutiles..- Retour de bâton.

Pourquoi cette attirance -dans certains cas, troublante- lorsqu'elles savent les risques courus? Masochisme des femmes dirait Freud -qui est un homme!-? Candeur ? Pas du tout. C'est ce que j'appelle le complexe de la dompteuse : elle supposent que si elles parviennent à dominer ou simplement à "avoir" celui qui domine les autres, elles les domineront tous par ricochet. Simple. Ou qu'elles vont le changer. Ou encore qu'il n'est pas ce que l'on dit, dans le cas par exemple d'un homme condamné pour violences et viol voire meurtre. Elles peuvent s'y casser les dents. Cela vaut-il pour VT? Je l'ignore. Il est des cas où l'homme est devenu "chef" après coup et où la femme n'y est pour rien voire s'en désole, consciente que cela va détruire le couple. Il en est d'autres, plus fréquents, où c'est elle qui l'a porté au pouvoir http://netsociologie.blogspot.fr/2012/08/le-journal-dun-salaud.html (lien). En ce cas elle est -en un sens- responsable. Mais il en est d'autres, les plus nombreux où l'homme a été choisi -parfois au terme d'une âpre compétition- par qui était fascinée par le pouvoir voire le danger. (Certaines femmes sur ce coup sont des "multi récidivistes"*, optant systématiquement pour des hommes de ce type, même après des drames effroyables.)

A contrario, une femme dont l'homme, soumis au Chef ou seulement velléitaire, ne la défend pas contre celui-ci cesse souvent de l'aimer et même de le désirer ; elle se sent humiliée par son humiliation. Si le complexe de la dompteuse n'est peut-être pas si fréquent (?) en revanche, celui-ci, son opposé, le complexe d'Emilia, l'est. Moravia l'a magistralement décrit dans son roman : "Le mépris". http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_M%C3%A9pris_%28roman%29   

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    Note : la réaction de la victime peut être également disproportionnée**..-et elle peut in fine se comporter également en kapo!- :  le ver dans le fruit pourrit tout.
 
** Béatrice Dalle, après être passé par la case "Joe Starr", dont on sait le palmarès, épouse un homme condamné pour viols, coups et séquestration de sa femme ; "Jane" -nom supposé- choisit, elle, un type condamné pour l'assassinat de sa richissime -et vieille- épouse, Sylvie.. et amène un Comité de soutien pour lequel elle ne ménage pas sa peine afin d'obtenir sa libération (note : le témoignage de la seconde femme du gus, également divorcée, fut accablant : il l'aurait elle aussi menacée "de lui faire comme à Sylvie -brûlée vive-..") etc... Que dire ? Complexe de la dompteuse pour l'une, candeur pour l'autre qui contre toute évidence continue à croire et à clamer l'innocence du gus..


*Ce qu'en un sens je fais ici.(!)

L'article, l'humiliation, réaction, à propos du livre de VT.

 

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