jeudi 14 août 2014

GPA! Être enceinte, ce n'est pas seulement offrir un abri contre la pluie

GPA, GESTATION POUR AUTRUI? PLUS PRÉCISÉMENT LOCATION-VENTE DE POULINIERES AVEC ACHAT PRÉALABLE DU PRODUIT FINI, PAYABLE À LA COMMANDE POUR UNE PART, L'AUTRE, À LA LIVRAISON -SI CONFORME AUX REQUIS, VOIR CONTRAT-. 
Extrait de: http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/08/gpa-des-femmes-reduites-letat-de.html




Une femme n'est pas une hutte.. C'EST BIZARRE MAIS C'EST COMME ÇA.



ET UN ACCOUCHEMENT N'EST PAS UNE LIVRAISON PAR COLISSIMO, ENCORE PLUS BIZARRE MAIS C'EST AINSI!

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Toute femme qui a été enceinte sait à quel point ses émotions même infimes se transmettent immédiatement au foetus ou/et a fortiori au bébé. Joie, tristesse, peur, soulagement, faim, soif, minime désagrément -un trajet à faire, et soudain, triple zut, le périf bouché à l'infini etc... ET VOILÀ AUSSITÔT QUE "ÇA" S'AGITE DANS LA CHAUMIÈRE, MÉCONTENT OU JOYEUX !! Il me souvient avoir UNE fois bu une coupe de champagne alors que j'étais enceinte de ma fille dans un jazz-bar à Montparnasse .. avoir immédiatement ressenti une sorte de douce euphorie.. pendant qu'au même moment elle "battait des pieds" sur la musique, en rytme -disons à peu près car elle n'est pas très musicienne et je le vis bien là- puis avoir dansé : elle se balançait en même temps que moi, visiblement ravie de cet intermède plaisant dans une vie un peu confinée et monotone de foetus de six mois de plus en plus à l'étroit... 

.. et, moins drôle, avoir été terrorisée au cours d'une manif par une charge de CRS -je m'étais cachée derrière une voiture dans un parking, accroupie contre une énorme poubelle, je les entendais venir, chercher, courir..  Durant tout ce temps, comme moi recroquevillée, elle n'a pas bronché. Puis, lorsqu'ils se sont enfin éloignés -après avoir cogné un ou deux copains- le soulagement, qui fut long à venir, immense, déclencha chez moi un profond soupir, une détente de tout mon corps... et chez elle en même temps un étirement en plusieurs temps -bras, jambes?- genre "ouf, on l'a échappe belle".. suivi d'une agitation (type "faim de loup, grouille toi de t'empiffrer pour me/nous remettre..") que je ressentais au même moment.

Comment donc ne pas imaginer l'état d'esprit d'une femme qui sait qu'elle va être séparée du bébé qu'elle porte, qu'elle peine ainsi pour d'autres... son inquiétude à l'idée qu'elle ne saura JAMAIS ce qu'il va devenir, son angoisse de s'être peut être fait avoir (le couple sympa et généreux, qui est-il en réalité, comment peut-elle être sûre ?) ET LA TRANSMISSION DE CELLE-CI AU BÉBÉ ? Peut-on infliger cela à une femme, à un foetus, même si la misère l'y contraint ? Qu'un couple initie une telle horreur n'augure-t-il pas mal (très mal) de ce que sous-tend son "désir" d'enfant? La réification, du bébé, de sa mère, donc de tout homme et surtout femme, adulte ou petit.. le simple narcissisme, ou la conformité sociale, plus fréquente qu'on ne croit. Tel celui qui, médecin psychiatre homo -à une époque où une telle "inconvenance" était socialement dirimante- pour pouvoir inscrire sur son CV "marié, un enfant" -il en faut au moins un- ce qui rassure le client, surtout d'un psy ! ... conclut une sorte de pacte avec une amie : un mariage fictif et surtout UN ENFANT.. qu'il faisait parfois garder par sa secrétaire à son cabinet -soi-disant en panne de nounou-, effet garanti pour ceux qui doutaient encore -son allure étant un peu ambiguë.- Rien à dire ou presque ici, la mère aussi voulait un gosse -mais elle, pour "de bon"- et ne tenait pas, elle non plus, à s'encombrer d'un homme, tout baignait, le petit garçon était à la limite dans la meilleure situation qui soit compte tenu de son origine un peu particulière.. Juste un enfant dont les parents, tous deux de milieu favorisé, des gens de bien, étaient séparés avec une garde alternée à l'amiable fonctionnant parfaitement. Même s'il l'avait voulu -au départ- essentiellement comme "alibi" (le cas est plus fréquent qu'on ne pense*) le papa semblait sincèrement aimer son fils et se comportait en père attentionné tout à fait banal (cadeaux, voyages, fêtes, histoires le soir etc..)

*J'ai connu quatre cas de ce type, ce qui globalement est énorme, mais dans les trois autres, les enfants-alibis eurent moins de chance : les pères s'en sont quasiment désintéressés ou disons intéressés de très loin, se contentant de les "montrer" en société comme prévu.. et les mères, dont l'une n'était pas au courant de l'homosexualité de son compagnon -éphémère- et de sa manip, ont dû en assumer seule la charge, financière, matérielle, affective etc.. Les enfants eurent et ont encore une vie difficile -ils durent bosser très tôt, ne purent étudier et par la suite errèrent et errent encore de galères en galères.-

NON, NOUS NE SOMMES PAS DES HUTTES.. ET UN BÉBÉ QUI NAÎT D'UNE FEMME DONT LES SEINS GONFLÉS SONT PRÊTS À L'USAGE -SI ELLE Y CONSENT- N'A PAS À ÊTRE CONFIÉ -C'EST LE CAS DE DIRE!- À QUI, HOMME OU FEMME, NE PEUT ASSURER LE JOB -AGRÉABLE PAR AILLEURS, CE QUE NE SONT NI LA GROSSESSE NI L'ACCOUCHEMENT! -... "LA GROSSESSE, C'EST UNE GUEULE DE BOIS QUI DURE 8 MOIS" D'APRÈS FORESTI -OUI, SOUVENT!!!- ET "L'ACCOUCHEMENT, C'EST COMME CHIER UN POTIRON" D'APRÈS FIRESTONE, TOUJOURS DIRECTE  -OUI, TOUJOURS.-



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