jeudi 1 mai 2014

En vrac, Milo Moiré, Piero Manzoni, Servier, merde d'artiste et merde de patron de labo, et un pied de nez! déstockage..

Dans l'art mais pas seulement, il y a des "pieds de nez" révérés (ultra rentabilisés) et d'autres, agonis, taclés, comme c'est bizarre.. Devinez le genre respectif de ceux / celles qui en sont les auteurs ? Facile non ? Que leur reprochent les pères lapideurs sous prétexte d'obscénités, d'opportunisme, de vénalité, de nullité etc ? d'être femmes*..






Piero Manzoni avec ses bocaux de merde appelés "merde d'artiste".. vendus au départ au cours de l'or (à présent dix ? fois plus) y compris ceux qui fuient "car cela n'altère en rien la valeur de l’œuvre mais en constitue son prolongement voulu par l'artiste" (dixit un expert) a au bout du compte posé une question philosophique essentielle : qu'est ce que la valeur? Qu'est ce qui fonde une société à jeter ou à "encadrer" et vendre ? A mettre à la poubelle ou à coter -la cote étant mesurée à l'aune de l'argent- un objet-marchandise? A se dégouter ou à mettre sur un plot de galerie avec alarme anti vol ? L'utilité ou le mythe, -le symbole-?... Et il a prouvé que LE MYTHE SE VENDAIT INFINIMENT PLUS CHER QUE LE NÉCESSAIRE. SES BOCAUX DE MERDE, PLUS CHER QUE DES PATATES.. -dont cependant ils étaient issus- !! Que le dégoût soit aussi un phénomène social (des morceaux d'organes décomposés négociés à prix d'or et révérés sur tabernacle -le doigt de tel saint, le sang de tel autre, le cœur.. ou la merde de tel roi-..) constituait déjà la preuve que le dégout lui même -légitime- était aussi un phénomène éminemment social et symbolique.. Mais l'art? Le sacré, peut-être plus sacré encore que les reliques? Idem. La valeur c'est ce que je crée, décide, à condition d'être suivi par beaucoup. Ou l'art comme marché investissement? Les deux peuvent se dire. Notons que Manzoni, même s'il fit sourire, a d'emblée été mis lui-même sur piédestal. On touche ici à la limite car ses bocaux répandirent assez vite une odeur épouvantable. Hygiène? Risques de maladie ? Nul n'y songeait vraiment, sauf une de ses heureuses propriétaires (il le lui avait offert!) qui enfermait le "sien" au réfrigérateur (l'un d'entre eux avait explosé.) Dégoûtant, immonde? ans doute sinon on n'en parlerait pas et la démonstration serait caduque (il se trouverait toujours des pères la pideur -trop beau, je laisse!!!- pour dire "voyons voyons, tu exagères!) 


Notons que ces bocaux malgré le risque d'explosion sont sans doute bien moins toxiques que la merde dont nous a inondé/es (là aussi à prix d'or, mais à gogo.. au sens strict du terme) le bon pépère qui vient de trépasser à plus de 90 ans, (pas fou le minou, visiblement il ne goûtait jamais à ses déjections produits).. et en ce qui le concerne, il ne s'agissait pas d’œuvres d'art affichant sur étiquette la nature de la "chose" vendue mais d'une tromperie sur la marchandise, d'une escroquerie à la science ayant abusé, exploité et parfois tué des gens/sses déjà mal en point ou, s'ils/elles ne l'étaient pas, (un simple sur poids!) qui le sont devenu/es.
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Le poids des maux, les Knocks des labos
Http://ecologine.blogspot.fr

 
 Des œuvres (ou des manières de les produire) 
qui interpellent.. la preuve !


 Moins drôle, l'art d'escroquer du pépère derrière
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Maintenant, si on rapporte la cote de ces bocaux de merde des deux types (pour ceux de Manzoni, certainement toxiques et pour certains de ceux de Servier, carrément mortels) aux grasses plaisanteries sexistes infligées à Milo Moiré pour sa performance, on voit clairement que c'est bien d'être femme qui lui est reproché et non sa prestation originale, peindre avec des œufs qu'elle "pond" par son vagin.

*.. du genre qui doit avoir les yeux baissés, les genoux serrés, faire de la dentelle ou de l’aquarelle..
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Article suivant : qu'est ce qui est jugé, l’œuvre ou l'artiste? http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/lart-pied-de-nez-milo-moire-quest-ce.html
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LE DOSSIER "Milo", quand les femmes prennent elles-mêmes leur corps en mains 

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