mercredi 19 mars 2014

Les victimes qui se sont tues, malaise


Une question aux féministes pointues qui cliquent ici. Lorsqu'un pervers, pincé, "tombe", comme disent les truands (viol, coups, harcèlement, abus de pouvoir..) il en va de ces délits ou crimes comme de tous les autres: il y a en a amont des dizaines non signalés, non démontrés, parfois non élucidés. Passés à l'as. Or lorsqu'on fait partie de ces crimes/délits comme victime.. et que par exemple on voit leur auteur -s'il s'agit d'un homme public ou connu- parader soit dans son boulot soit, pire, à la télé.. et qu'on sait ne pas avoir été la première ni sans doute hélas la dernière, on se sent mal.

Que faire? Dénoncer? Si longtemps après? Impossible. On ne peut qu'attendre l'agression de trop, le viol de trop, le harcèlement de trop, le coup de trop qui cette fois seront justiciables et enfin punis. -Ce qui ne constitue pas une garantie absolue qu'il n'y aura pas récidive.- C'est peut-être ce qui perturbe le plus. Lorsqu'on est sûre qu'il y aura réitération, lorsque le cas est manifestement pathologique, ne pourrait-on constituer une sorte de fichier, de signalement*.. idée idiote bien sûr mais quand on a fait la maxi connerie de ne rien dire, de se terrer et tenter de se rafistoler vaille que vaille.. et qu'on y est parvenue, plutôt bien -mais aidée- avec quelque séquelles d'hyper vigilance -type pseudo parano-.. et qu'on voit un gus comme ce Raoult accusé de harcèlement, d'abus de pouvoir... puis, en remontant son pédigree, qu'on découvre "coups".. et qu'on devine le reste, ça met comme un gros gros malaise.. et ça fait penser: qu'a dû faire l'autre depuis ce temps? Jusqu'où cette fois est-il allé ? Statistiquement, devant l'impunité -et la "réussite" sociale qui donnent des ailes- il y a toujours aggravation. -Et dans certains pays, c'est encore plus facile.- Une culpabilité. D'autant plus grande qu'à l'époque, le réduire était aisé.

* Il s'agissait d'un malade psychique (parano) totalement indétectable de l'extérieur, très charismatique, qui s'imaginait -sur ses compagnes ou les femmes qui l'attiraient en général- des scénar quasiment de science fiction mais tous reliés au sexe, limite halluciné (une fourchette placée légèrement en biais.. ou à gauche.. ou dents en bas! signifiant forcément une déclaration ou un rendez-vous avec untel.. -à l'autre bout du restau-.. une assiette laissée à demi vide, idem etc.. d'où fureur "incontrôlable" et ce qui s'en est suivi).. qui à coup sûr récidivera ou a récidivé.

LE DOSSIER VIOL
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/03/nous-nirons-plus-au-bois-le-viol-mini.html

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