dimanche 2 mars 2014

Ils l'ont dit.. Othello et Juliette (autopsie d'un crime) et naissance de la folie en images

La pièce de théâtre http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/03/othello-et-juliette-la-scene-un.html

Le dossier "pervers et famille" http://femmesavenir.blogspot.com/2014/02/pervers-narcissiques-le-dossier.html



Il était une fois une famille bien sous tout rapport, élégante et aimable... (à condition de faire partie des ''leurs'' comme ils disaient c'est à dire de leur communauté) où cependant les mots voulaient dire ce qu'on voulait qu'ils disent, au moment où on le leur ordonnait, cela variait à l'infini. Ainsi une table pouvait être un éléphant et redevenir table -ou phoque- l'instant d'après. Même les choses variaient selon ce qui ''leur'' convenait (ou convenait à un seul, en principe le chef, en principe le plus riche ou celui qui était copain avec "Ari") ; ainsi un acte pouvait devenir un autre -et tout le monde confirmait avec force-. Par exemple ''couper un arbre'' pouvait vouloir dire ''ne pas le couper'', (le préserver), ou ''parler en arabe'' pouvait vouloir dire ''parler en français'' etc.. Tous ceux qui s'attachaient bêtement au dictionnaire et à leurs oreilles étaient tenus pour légèrement marteau. Certes ils étaient polis, il faut de tout pour faire un monde.. quoiqu'évidemment ils auraient préféré être seuls sur terre. Mais il fallait bien quelqu'un/e pour laver la vaisselle, le sol et nettoyer les WC car contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ils faisaient caca.

Compliqué ? Non, entre eux, ils s'entendaient fort bien, du moins ils l'affirmaient -évidemment avec les mots qui changent, on ne pouvait jamais être sûr.- Mais lorsqu'un étranger survenait, s'étonnait et refusait de rompre le fer -un bizarre sans éducation- tout le monde lui tombait dessus. Quelqu'un pour qui LES MOTS AVAIENT TOUJOURS LE MÊME SENS et qui malgré le nombre qui le reprenait à chaque grossière erreur, persistait, était très contrariant -on ne pouvait plus dire qu'on avait préservé un arbre si on l'avait abattu, qu'on avait gardé la bonne si on l'avait renvoyée etc.. C'est ainsi que naquit le FOU.


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