mardi 11 février 2014

René Shembri, le discours-type du pervers

LE DOSSIER René Schembri, (un petit homme insignifiant -genre Pécuchet-accusé d'actes de tortures sur sa femme Colette Renault, pendant 30 ans) qui commence par nier, assurant que sa femme, (vénale?) insatisfaite du partage des biens de la communauté, veut se venger... puis tente de nous la jouer ''Histoire d'O''.. et enfin, le dos au mur, finit par ''avouer'' pour sauver ses fesses. .. en des termes qui seraient cocasses si la situation n'était si atroce. Un ''aveu'' sous forme d'acte d'accusation! une demande de ''pardon'' sous forme d'os jeté à un chien après qu'on en ait raclé toute la chair :
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/rene-shembri-le-discours-type-du-pervers.html

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UN HOMME D'HONNEUR


"Ceci est totalement blanc.. sauf ce qui ne l'est pas.." 


     "Cépamafote.. La voiture a fait des embardées imprévisibles. Mais elle aussi conduisait."


                                             C'est clair, non? Qu'on en finisse !

"Par pudeur, j'ai été stupide de me cacher derrière des dénégations". "Il est temps d'en finir. Je demande pardon".

Le président de la Cour : "Reconnaissez-vous les actes de torture et de barbarie? J'ai cru l'entendre dans vos propos". 


René Schembri se cabre. 

"Pour l'essentiel, j'assume tout. On a été complices. Dans l'intimité, il y a eu des dérapages, des libertés. Ca s'est fait à deux".

Impensable ! On a là servi tout chaud le discours ''vertiginogène'' de tout pervers qui se respecte. Drapé dans son ''honneur'', même en ces circonstances ! usant volontairement de termes inadéquats : ''pudeur'' à la place de ''honte'' ou plus platement de "trouille, désir de sauver ses fesses'' ; "stupide" à la place de salopard ; de tournures en ''blanc-noir'' qui déstabilisent et obligent à lui demander des précisions, ce qui semble l'agacer prodigieusement : j'assume ''tout''.. pour l' ''essentiel'' (reste évidemment l' ''inessentiel'' qu'il n'assume pas, il est "bon" mais tout de même il ne faut pas exagérer, ''célafotacolette'').. Et du reste il précise : on a été complices, là le mot est lâché, elle est responsable comme lui ! puis il enfonce le clou de la minimisation : il s'agit de ''dérapages'' partagés (!) (des accidents de la route quoi,) célafotacolette toujours ou AUSSI à Colette.. 


Mais le top est ''il y a eu des libertés'', il ose le mot ! Liberté, liberté de massacrer sa femme, de l'avoir torturée et rendue infirme à vie..

Reprenons point par point le discours ahurissant de Schembri: 
Colette est :
1 vénale ; 
2 vindicative ; 
3 menteuse ; 
4 masochiste (en fait, elle adorait) ; 
5 donc co responsable ;
6 de mauvaise foi (elle se défausse sur lui pour  atténuer sa faute) ; 
7 entrave sa "liberté"..   

Et on veut que devant tel homme, une femme isolée (à l'étranger, loin des siens, contrôlée, surexploitée, volée de l'argent qu'elle rapportait, avec des déménagements successifs au cas où) et rendue dépendante (et malade) par les coups et les humiliations mêmes.. (intentionnelles.. ce qu'à présent il lui reproche -"elle est complice"-) ait pu se défendre !! Ces 3 phrases en disent plus que ses dénégations assurées du début.


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