mercredi 2 octobre 2013

Cantat. Un album strictement (!) musical






















"Mais où sera 'évoquée' celle de la détention".. Oui, il sera question de prison.. (sans plus, sans aller au delà de l'horizon.) Tout en understatement, en nuances.. et hypocrisie, Barclay. La prison, même top (comme celle dont a bénéficié Cantat, voir dossier) est en effet une question cruciale dramatique : surpopulation, conditions de vie dégradantes, promiscuités inappropriées, viols, suicides, assassinats, sida etc.. Mais la voir "évoquée" par un gars qui a une telle surface médiatique (méritée ou non peu importe, perso je l'ai "découvert" lors du drame) un gars qui a tué, se remet au boulot.. et tente de retrouver un public de fans (?).. Lequel ne va se "pencher" sur la "question" parce que leur icône en a goûté.. revêt quelque chose d'indécent. 

Cela n'apporte pas de l'eau au moulin (et d'ailleurs ce n'est pas le but de Barclay, qui est de faire du fric) de ceux qui se battent pour améliorer les conditions de vie des prisonniers, BIEN AU CONTRAIRE. Le meurtre -celui d'une femme sous ses coups- et le personnage sont indissociablement reliés comme la face et l'avers d'une médaille, et on ne peut s'empêcher ici de se dire que.. ma fois, parfois, la prison.. n'est-ce pas? a du bon.. Il réveille ainsi nos pulsions barbares. Surtout qu'il n'en a fait que 4 ans, ce qui n'est pas trop cher payé... Ceci encore plus au moment où François Saubadu demande la réouverture de l'enquête sur la mort ensuite de Kirstina Rady, l'épouse de Cantat. "La question de la récidive, toujours posée en ces cas -observe un psychiatre- a été ici occultée par la personnalité du meurtrier" en raison de son prestige situationnel. Autrement dit, lorsqu'on s'appelle Cantat, qu'on est riche et célèbre, pourvoyeur de blé pour le compte de Barclay ou d'autres maisons de prod, on ne peut pas faire "ça" (si? Incroyable!) Bon d'accord, un "dérapage".. mais récidiver, jamais. Une erreur, une illusion naïve dont les psy comme tous ne sont pas exempts.

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