vendredi 18 octobre 2013

La sexualité des femmes, un objet à géométrie variable, vu par les hommes

Le clitoris, un organe à "cornes", symétrique et de grande taille dont on ne voit que le "bouton"
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Lien sur les théories "nouvelles" ou différentes et leurs initiatrices
Le premier émoi sexuel de Madame de Rênal, mère de famille et épouse irréprochable, sans aucun doute, qu'elle doit à Julien !




Les femmes-étui

 Tout d'abord un détail anatomique, que ne pouvaient ignorer Freud ni aucun des médecins qui se sont "penchés" comme on dit (!) sur la question, plus philosophique que médicale du reste, il suffit d'écouter ce que NOUS disons, ressentons : le vagin n'est pas innervé, le clitoris, si. Comment éprouver du plaisir avec un organe non innervé? Impossible mon cher Watson. Conséquence, on ne peut pas, du moins de cette manière.

Mais tout de même.. si, car le clitoris comprend, internes, deux cornes qui enserrent les grandes lèvres donc qui peuvent indirectement être mise "en marche" par les frottements péniens ou pelviens. D'où l'erreur.. volontaire pour les pro qui ont proféré pareilles âneries depuis des lustres, voulant réduire les femmes à un étui, à une sexualité en miroir uniquement. Et l'acceptation de notre part (cédépro) ou au moins le refus de démentir de crainte de passer pour anormales et PARFOIS DE LE CROIRE VRAIMENT! Notons que les rares femmes, médecins ou non, récemment, qui ont osé lever l'omerta ont dû ensuite subir des aléas en série (c'est peu connu) perso et professionnels jusqu'à des galères (menaces d'attentats et attentats!) impensables et toute leur vie... voire même  l'asile psy (Firestone, Sherfey, Hite etc..) 

Détail intéressant dont l'ignorance aboutit à ce que les hommes eux aussi pâtissent, obsédés qu'ils sont alors, très souvent !! par la grosseur, longueur, volume et performances sportive de leur bite (dont pourtant on se fout un peu, si ce n'est de manière symbolique : il bande = il m'aime ou pour eux "je bande donc je suis"..)  Et les coups de blues ("dépressions" qu'on dit) lorsque ça ne fonctionne plus aussi bien, vers 60 ans par exemple, avec les bêta bloquants. Ou viagra. Vivent les labos, dans les deux cas ils engrangent.

Soyez rassurés, notre organe érotique le plus important est le cerveau et non la bite, et il est certain que Madame de Rênal  a davantage éprouvé de plaisir (j'entends, sexuel) voire même son PREMIER ÉMOI DE CE TYPE.. lorsque pour la première fois, Julien a osé cet acte héroïque, (roturier et à demi "domestique", il risquait sa vie), lui saisissant la main sous la table pendant un repas familial présidé par le terrible Monsieur de Rênal .. qu'ensuite lors de ses prestations sportives avec elle, accomplies de son propre aveu comme Napoléon à la bataille du Garigliano, vaincre ou mourir (en le cas, un peu les deux). Elle ne dormit pas de toute la nuit dit pudiquement Stendhal. (Julien, lui, ayant enfin accompli ce qu'il s'était promis de faire -ou de se tuer-, s'effondra d'un bloc dès arrivé dans sa mansarde.) S'est-elle masturbée aux côtés de son sinistre mari en songeant à Julien? A-t-elle consenti à se faire sauter (et lui donner du plaisir) comme son devoir l'exigeait.. en pensant qu'il était Julien? Surement ! PAS DE PANIQUE!

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