mercredi 30 octobre 2013

La médecine, l'homme et l'argent en quelques images. L'homme poireau (et poire)

De Molières au stages de "formation" aux Seychelles des médecins payés par les labos



L'hommed'école vu par les planches anatomiques. L'archétype de Vinci. Blanc, mâle, normal quoi !! 


C'est à dire l'homme poireau.


Et poire également ! Les causes aggravantes (qui n'existaient pas du temps de Molières).. L'argent.




Je viens de surfer par hasard sur "mal au dos" (ce qui est mon cas, sciatique et lombalgies).. pour tenter de savoir si la marche à outrance (15 km/jour) qui me semble bonne (en tout cas pour le mal être) n'est pas, en cas d'exagération, susceptible de déclencher un autre type de lombalgies. Car mes amis, j'en ai plusieurs! comme beaucoup, et c'est là la question. Une lordose légère (trop cambrée) qui génère un mal très particulier, juste à la taille, des douleurs parfois fulgurantes lorsque je me baisse, mais en principe qui cèdent aussitôt (une hernie discale que je traîne depuis des lustres mais qui en général ne me dérange pas trop, j'évite simplement certains mouvements).. Mais aussi une sciatalgie reliée peut-être, il y a peu, à un travail excessif -?- (reconstruction de murettes) de surcroît, dans une position déséquilibrée, UNE HEURE SEULEMENT, (j'étais pressée par mon ex venu dans mon bled qui avait rendez vous) ; la sciatalgie ne vient pas d'efforts intenses mais parfois simplement d'une position anodine, et de la fatigue même "ancienne", on est assis, crevé, on veut attraper un objet un peu loin, on se retourne brusquement et tend le bras et hop!.. et une scoliose (du Gaffiot!) issue de ce qu'autrefois les gosses de 10 ans portaient des cartables de 6 kg sur des étages tous les jours. Celle-là me fout la paix mais parait-il déséquilibre mon corps et peut être responsable de ma sciatique récente. En plus je conduis sur 700 km assez régulièrement, jambe gauche en semi extension, comme tout le monde, prête à appuyer au cas où. Bref tout cela.. Compliqué? Non, pas plus que d'autres cas. Nous ne sommes des poireaux de cultures industrielles.
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Et je tombe aussitôt sur un site "médical" qui m'indique les mouvements "d'assouplissement" du dos (!!) DONT JE SUIS CERTAINE D’EXPÉRIENCE QUE SI JE LES FAISAIS, J'AURAIS ILLICO UN SUPERBE LUMBAGO*. (Le lumbago est très douloureux mais l'avantage si l'on peut dire, du moins chez moi, est que si ON NE BOUGE PAS D'UN MM, ON NE LE SENT PAS.) Voilà! Ce qui vaut pour des conseils de kiné vaut pour tout : nous ne sommes pas des poireaux comme le sous entend la médecine traditionnelle. Nos visages sont différents, NOS CORPS AUSSI, l'intérieur également. (Exemple de celui qu'on a opéré pour une "fracture" d'un os de la main.. pour s'apercevoir à l'ouverture qu'il n'avait qu'un os surnuméraire comme c'est fréquent..) D'où des erreurs plus graves. On a mal, médocs, qui génèrent des "effets indésirables" parfois pires, ou même l'aggravation de la maladie, d'où médocs, qui etc.. Car au dogme moqué par Molières ("je préfère un malade qui meurt selon les règles qu'un qui guérit contre les règles") s'ajoute à présent le marchandising des laboratoires qui poussent les médecins à prescrire à outrance.
 La corruption, puisqu'il faut appeler les choses par leur nom. http://ecologine.blogspot.fr

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A cela s'ajoute que la médecine envisage le corps MASCULIN comme seul référent. S'il s'agit d'une femme, on y rajoute utérus, ovaires et seins, plouf plouf et c'est fait.. Ce n'est pas le cas XX n'égale pas XY bordel, ils le savent bien pourtant. Par exemple, ainsi que le montre une femme médecin qui a fait des recherches sur le sujet, les signes d'infarctus chez la femme ne sont pas les mêmes que chez l'homme. Ils passent donc inaperçus.. et les femmes meurent. Un autre exemple, comique celui-là : en cas de sciatalgie aiguë (douleur insupportable) un site intéressant (de médecins) recommande de "pousser" sur le muscle piriforme responsable de la tension du nerf, parfois inséré carrément dedans, parfois, et c'est mieux, juste au dessus. C'est ce muscle tendu qui donne les "sciatiques". Sauf que ce muscle et surtout ses tendons ne sont accessibles.. que par le rectum. Mmm pas génial de se faire en somme médicament enculer pour moins souffrir. Ça ne me tente pas trop. J'essaie simplement de me toucher le ventre côté hanche (par chance je suis mince, ça rentre bien).. et je sens en effet une tension, très profonde.. quasi inaccessible.. ET SOUDAIN J'AI L’IDÉE. Élémentaire, mon chez Watson. Par où selon vous une femme peut-elle atteindre son putain de piriforme sans avoir à passer par ces "extrémités" pénibles et humiliantes? Quel est notre gros avantage? Et bien aucun des médecins (pourtant pointus) n'y avait pensé !! L'anatomie féminine apparemment, ce n'est pas encore acquis. (Note, ce n'est pas douloureux et ça marche, mais pas très longtemps, deux heures ou plus, ce qui est tout de même appréciable! Note 2 : les douleurs d'une sciatique aiguë ressemblant à celles de l'accouchement -!- sans doute sont-elles reliées aux mêmes causes : la compression par le bébé qui descend de ce putain de piriforme et du sciatique qui va avec. 20 à 30 % -selon les études- des gens ont le nerf coincé carrément à l'intérieur du muscle, ce qui peut expliquer que les douleurs de l'accouchement soient différentes selon les femmes. Une chose est sure : c'est mon cas ! Une idée de thèse : établir statistiquement si les femmes qui ont eu des douleurs extrêmes lors de l'accouchement ont aussi eu tendance ensuite ou avant à faire des sciatiques. Qui y a pensé? Ce n'est peut-être pas un hasard si je ne suis pas médecin, et femme !



MAL DE DOS, SCIATIQUE, LUMBAGO, HERNIE DISCALE,
MON BANQUIER ET MON EX; UN COCKTAIL EXPLOSIF !

* Cela n'est pas le cas de tout, loin s'en faut, mais il faut sélectionner. Ainsi l'un explique-t-il (ce qui pour moi est éclairant) qu'une sciatique, cruralgie (la même chose mais côté interne et haut interne de la cuisse) ou même lumbago proviennent d'efforts intenses précédents durant lesquels le nucléus du coussinet inter vertébral s'est déchiré (c'est indolore) ce qui a rendu ensuite la "fuite", c'est à dire le glissement du disque plus facile, (en "hernie") au cours d'un geste anodin (ce n'est donc pas pas ce geste qui a généré le truc mais l'aplatissement et la déchirure du nucléus).. et indique-t-il des mouvements d'étirement (mais corrects, eux) intéressants, que, notons le, je faisais d'instinct, (moins sophistiqués cependant). Couché sur le dos, jambes pliées, saisir un genou et le tirer vers soi en pliant à l'équerre l'autre. C'est ainsi que je me suis aperçue que ma jambe droite ("saine") avait conservé toute ma souplesse (danse classique autrefois) MAIS AVEC LA JAMBE SCIATALGIQUE, il me manquait presque 20 cm de flexion (douleur de traction justement vers la fesse.) Les deux ne sont pas équivalentes, la droite a tendance à bosser beaucoup plus, d'où déséquilibre du bassin... favorisant les sciatiques. (Notons que ce déséquilibre pré existait sans doute à cause d'une scoliose, d'où sciatique! mais il a été renforcé même après "guérison", effet boule de neige et cercle vicieux.) A rééduquer donc. Mais doucement. D'autre part, ce site explique aussi que c'est AUSSI TOUT BÊTEMENT LE MUSCLE DORSAL, long, puissant, accroché à chaque crête vertébrale ! qui, trop tendu, (crispé au cours d'efforts particuliers par exemple) tire le dos en arrière, le cambre (lordose) exagérément, entraînant, le sagouin ! les disques avec lui... d'où l'ouverture du "soufflet" d'accordéon vers l'avant... et hop! glissement d'un coussinet vers l'avant aussi et douleur. C'est celui situé au "centre" de la cambrure, à son point le plus interne, vers la taille, c'est à dire celui qui va subir le plus de pression, qui va céder en général, surtout lors d'un retournement brusquement (effet "vissage"), générant la douleur fulgurante type coup de poignard si caractéristique (cédant lorsqu'on reprend une position droite). Or ce putain de muscle est sensible à ce qu'on appelle le stress et que moi j'appelle mon ex mari et mon banquier. Cela explique aussi un fait rigolo (enfin, rigolo!) : cela m'arrive quasi systématiquement dès que je l'ai vu, au cours d'une discussion (parfois même anodine, parfois hard) et parfois TOUT DE SUITE ! D'autre fois juste après. Une heure, ça va ; deux c'est risqué, et si ça s'étale sur trois jours, je suis "bonne" (à moins de rester ensuite sans bouger des heures et de faire très attention en me levant, toujours sur le côté, appuyée sur les bras et les jambes.) C'est le muscle dorsal qui s'est crispé et ne parvient pas à se détendre. Tout se tient. Du coup, il faut renforcer son muscle parallèle en avant, le ventral qui seul peut rétablir l'équilibre. Dos crawlé par exemple. Notons que ces mouvements jouent parfois sur un millimètre à peine et sont donc très difficiles à contrôler (et parfois passent inaperçus.) Et que ce qui vaut pour l'un ne vaut pas forcément pour l'autre (exemple du cheval, dont on dit le plus grand mal, et qui perso me soulage IMMEDIATEMENT et durablement, à condition de me tenir souple, (pas droite à l'anglaise comme on vous l'ordonne pour faire chic), les pieds biens appuyés sur les étriers, et de ne pas aller trop vite, les petits chocs souples encaissés par les cuisses et les bras, la position repliée (quasiment foetale) corrigeant la lordose et "décrochent" les coussinets vers l'arrière. Le pied ! 

LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-mal-de-dos.html 
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