vendredi 11 octobre 2013

Familles tueuses. La flèche du désamour.. MALTRAITANCE INFANTILE ET PARENTALE

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Note préliminaire : les parents ou la parent/e "abandoneur". Parfois, en cas de séparation d'un couple, l'enfant adolescent ou adulte, plus ou moins consciemment, choisit le plus "fort" de ses parents, celui qui semble plus fréquentable, plus aisé, plus posé socialement... c'est à dire dans la plupart des cas, le père (ceci même s'il ne s'est pas particulièrement montré un bon père voire s'il ne cherche qu'à faire du mal à sa femme) et il arrive que l'autre parent, la mère donc, ne lutte pas ou lutte mal : comment gérer une vie à reprendre, une précarité économique, une grand détresse et l'imposer à un/des enfant/s ? Comment faire poids avec un/des avocats retors qui vont manipuler les juges? Or les absents ont toujours tort, et des années après, le roman familial s'écrira selon le scénario de celui qui, en ce combat inégal, a "gagné" : la mère a abandonné ses enfants, elle était.. déséquilibrée, un peu dingue même, violente et dangereuse. Qu'elle l'ait été (violente) dans la vie de famille, précisément pour défendre ses enfants (le père s'en occupant peu et par exemple refusant économiquement de leur offrir le nécessaire) n'entre pas en ligne de compte. Dans les cas extrêmes (cas Léa, milieu immigré défavorisé marginal), la petite fille à laquelle elle vouait (comme aux autres, mais encore davantage), coupée d'elle par les soins de son mari (jaloux pathologique ayant mal toléré la rupture, il organisera sa "déposition" avec quelques anecdotes raccrochées pour faire croire à un défaut de soins).. la petite fille dira d'elle, reprenant les termes mêmes de son père, "ma mère c'est une pute"... et tous reprocheront ensuite à cette mère exemplaire, ne vivant que pour ses enfants (ce que personne ne pouvait ignorer) de les avoir abandonnés alors qu'on les lui avait littéralement arrachés...


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"On voit naître y compris de parents engagés des générations d'enfants qui, faute d'un éveil à la vie, sont réduits à n'être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes.." (Abattant par exemple des arbres pour le fric.)









Qu'on se le dise ou plutôt se le répète: l'amour intra familial n'est pas donné d'emblée. La famille est un agrégat où se côtoient des gens dont la plupart ne se sont pas choisis. Le couple, du moins en Occident où les mariages arrangés sont rares, si.. mais il n'en va pas de même pour les enfants ou les collatéraux (belle mère, beaux frères etc..) Non, la famille n'est pas le lieu idyllique des publicités pour savonnettes mais souvent celui d'un huis clos mortifère où les rapports de manipulation et de pouvoir sont patents.


L'ARGENT

L'argent d'abord : en principe, le mari/père est celui qui subvient aux besoins, donc celui qui gagne davantage même au cas où la femme travaille (souvent elle met sa carrière au second rang). De fait, s'instaure déjà un rapport faussé. Il décidera pour tous ou en tout cas elle se sentira culpabilisée ; surtout dans les milieux pauvres, elle préfèrera s'épuiser que de se soulager par un achat qui lui aurait facilité la tâche.. comme si son temps et son énergie ne comptaient pour rien PUISQU'ELLE NE GAGNE RIEN. [Note. La courte période où je demeurai au foyer, il m'arriva d'hésiter des heures pour acquérir un peigne à un Fr. quand je suis plutôt panier percé.] Cela peut ne pas poser problème mais si ensuite ça va mal, ce sera reproché à tous coups. Même si ce n'est pas toujours dit explicitement, le principe est "tu ne gagnes rien, donc c'est moi qui décide (du lieu, de la manière dont on vit et de tout ce qui importe..)" Normal dans une certaine mesure pour par exemple éviter de trop longs trajets, mais on est sur le fil du rasoir car ce peut aussi être un prétexte pour imposer un dictat qui n'a rien à voir avec le travail (voir plus loin).

De fait, la femme devra plus ou moins passer sous la barre. Si elle a fait des études, possède une certaine passion pour la vie, du travail, cela passera mal. Ainsi se créent des frustrations qui accumulées sur des années, peuvent éroder un couple jusqu'à la haine. L'homme a l'impression d'être exploité, la femme d'être flouée (elle se voit parfois vilipendée, mésestimer, méprisée pour un renoncement qui lui a coûté, double frustration.) Tout se complique et aussi s'éclaire avec les enfants, qui aggravent souvent, involontairement, la situation. En ce cas, les luttes peuvent devenir plus âpres. Ce qu'on tolère pour soi de privations -relatives-, on ne l'accepte pas pour ses gosses.

Ceux-ci peuvent être alors pris en tenaille entre des parents qui pourtant se battent pour eux, l'homme parce qu'il les veut libres et autonomes, faisant fî du confort qui amollit (ou par égoïsme), la femme parce qu'elle les souhaite simplement heureux. On est proche ici d'un rapport de force et parfois presque de prostitution, y compris si la femme travaille (mais, ne peut seule subvenir -selon ses critères- aux besoins des enfants.) Partir, c'est les rendre malheureux, les priver de leur père (même s'il s'en occupe peu), le démolir aussi, demeurer, c'est la galère également, et se démolir. La flèche du désamour est lancée et contrairement à celle d'Achille, elle ne s'arrêtera pas.

Désamour du couple, et désamour de la part des enfants. Pris dans l'étau, ils vont assez vite comprendre comment tirer leur épingle du jeu. En lançant les parents l'un contre l'autre. Ceux-ci, manipulés à leur tour (de manière assez soft au départ, enfantine) fourbiront pourtant leurs armes l'un contre l'autre au cas où ça irait plus mal encore. Le ver est dans le fruit. Lui, inquiet de voir injustement ses enfants s'éloigner de lui (s'il est peu présent, c'est qu'il travaille durement) veut assurer ses arrières. Elle, humiliée de devoir subir ses dictats, aussi. (Le travail répétons le ne résout pas tout.) L'un peut alors jouer de l'attachement de l'autre, le/a menacer de partir, cela joue dans les deux sens. A ce jeu, c'est celui qui est le plus autonome qui gagnera.. Mais l'autonomie s'entend en deux sens, matérielle et affective et parfois un des deux pèche pour l'une tandis que l'autre, pour l'autre. Une compensation s'effectue qui équilibre mais la situation est malsaine; on frôle le chantage ou la prostitution. La rupture est à la clef. Lui est blessé par son désamour, elle, par son autoritarisme qui justement l'a généré. [Dans les cas de trop grande souffrance de part et d'autre, cela peut aller jusqu'à une tentative de meurtre.] C'est fait, elle part.


LIAISONS DANGEREUSES

Les enfants se sépareront donc (la plupart du temps) du père, qui, contrairement à ce que l'on peut lire actuellement, a rarement tendance à les disputer à sa femme partie. Les bagarres ont lieu en général lorsqu'il y a un ou deux enfants en jeu, jamais lorsqu'il y en a six. Bien au contraire! Statistiquement, après une séparation, l'enfant -surtout jeune- dans la majorité des cas, perd petit à petit tout contact avec le parent qui n'en a pas la garde principale, la plupart du temps le père... qui souvent s'en accommode. (Mais ensuite, jouant implicitement de sa situation économique meilleure -une carrière bien menée quand elle a plus ou moins raté la sienne- il peut tenter de le "récupérer" lorsqu'il est plus âgé voire adulte, ou en cas d'une mésentente futile avec la mère -qu'il a parfois suscitée ou aggravée-.) Ce fut ici le cas, pour les deux.

Donc ils se séparent.  Lui veut enfin vivre, pour lui, sans entraves, après cet enfer quotidien que l'on nomme vie de famille. Et il s'est immédiatement réapparié. Avec une compagne prospère et douce, sans charges (il n'a pas refait la même erreur deux fois) qui lui convient ; il renaît.. et s'ennuie à la fois. Sa vie est faite de mondanités, de relations, sorties, voyages, expositions.. Il a tout oublié de son passé de "sobriété heureuse" -ils avaient décidé autrefois de partir vivre dans le Midi de la terre, ce qui de son fait avait toujours été reporté soi disant pour économiser un maximum avant de se lancer, en fait parce qu'il ne voulait pas s'éloigner de sa propre mère, dépendante et tyrannique à la fois-.. ce passé qui lui revient tout de même parfois en brèves bouffées nostalgiques.. les mauvais souvenirs s'effaçant pour laisser place aux bons. Il ne lui est même jamais venu à l'idée qu'elle devait assumer avec ses seuls revenus la charge de la famille autrefois répartie de façon inégale en sa faveur. Cela n'existe pas. Qu'elle se débrouille, elle a choisi.

MALTRAITANCES

Elle rame mais s'en sort. Reste que la vie avec ses enfants est à la fois plus calme (elle ne s'est pas réappariée, elle, ne faisant pas elle aussi la même erreur deux fois) et plus rude. Le plus jeune s'en accommode joyeusement, l'aînée, non. Elle veut revenir avec son père, sa mère y consent.. et celui-ci aussi, bien que n'en ayant pas franchement le désir. De fait, tout à sa vie personnelle et à son travail, il la laissera seule à la maison plusieurs jours de suite (avec de l'argent et le réfrigérateur plein mais elle n'a que 11 ans). La petite fille n'osera pas en parler à sa mère, regrettant sans doute son "choix" et trop orgueilleuse pour avouer sa détresse (prévue, plus ou moins.) Mais ici, la mère, justement ne veut pas voir (connaissant son mari, elle aurait dû regarder de plus près). Magie de la distance, magie funeste, amertume peut-être, elle aussi a un peu "oublié" sa fille... qu'elle revoie pourtant de temps en temps, puis de moins en moins (son travail l'accapare à présent totalement.) La rupture sera ensuite totale, après une anorexie de l'enfant, gravissime, issue sans doute de cette "maltraitance" (son pseudo abandon) qu'elle avait subie. 
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L'autre enfant, plus jeune, ayant bénéficié de plus de stabilité, vivra mieux la situation. Il connait au fond assez peu son père qui durant la vie commune de ses parents n'avait pas le temps de s'en occuper, et qui lui aussi l'a quasiment "oublié" après la séparation. C'est la mère, préoccupée qu'il ait un jour souhaité la fête des pères .. à son propre frère (!) qui va insister pour les faire se rencontrer les week ends (c'est elle qui le conduira chez son père, sans jamais entrer, dans la maison que celui-ci vient d'acheter.. au moment de leur séparation, une maison qu'elle aurait voulu autrefois pour les enfants mais qu'il avait toujours refusée -"plus tard", toujours-.) Le courant cependant n'est jamais totalement passé entre le père et le fils. L'éloignement marque à jamais. C'est alors qu'elle reviendra à cette intention habiter le rez-de-chaussée de la maison, une vie pas tout à fait commune mais qui avait l'avantage de le rapprocher de son père et du lycée où elle voulait qu'il finisse sa scolarité. Malentendu : lui avait cru ou feint de croire à une réconciliation quoiqu'elle ne lui ait pas caché la raison de son aménagement provisoire et ulcéré par cette proximité-séparation (bien qu'il ait déjà à cette époque sa compagne).. qui dura 3 ans, il piquait parfois des crises, tambourinait à sa porte le soir etc... Le bac de Dimitri passé, après une scène plus violente que les autres où il la saisit à la gorge -elle se dégagea-, elle repartira dans le midi avec son fils, peu après. 

UN PÈRE CINQ ANS APRÈS

C'est cette fois la rupture (totale) avec son père.. assumée à présent par sa mère qui ne fit plus aucun effort pour les rapprocher. On n'y pense presque plus. Les années passent.. Et c'est cinq ans après (toujours conforme aux statistiques!) que le père sera désireux de retrouver son fils devenu adulte. Un peu tard. Sa fille, bien qu'il l'entretienne partiellement, refuse de le voir -ainsi que sa mère-. Malgré sa compagne, il se sent seul, ayant raté ce qui pour lui comptait le plus, sa vie de famille... (qu'il n'a en fait jamais pu ou voulu assumer.) Culpabilisé? Peut-être.

Le jeune homme vit à ce moment avec sa mère dans le midi, une vie heureuse dans la campagne cévenole qui lui convient (quoique rude).. Passionné d'informatique, il n'a jamais fini ses études d'architecture et envisage de fonder une boîte. Il cèdera finalement aux chants des sirènes et reviendra à Paris. Celui-ci, contre l'avis de sa mère, lui a acheté un taudis (avec l'argent commun qu'il a conservé).. qu'il lui demande de réparer, un moyen pour Dimitri de pratiquer enfin in live l'architecture qu'il a lâchée. Et d'autre part, il envisage de démolir et de reconstruire la maison familiale à demi brûlée (un accident). C'est la rupture avec la mère. Leur tristesse est telle qu'ils ne se téléphonent même plus. Ils ne s'étaient jamais quittés avant.

Mais les travaux du taudis ont  traîné en longueur (de son fait? Du fait de son fils? chacun diverge sur la question). Trois ans après, c'est la catastrophe annoncée : un arrêté de péril sur le taudis concernant tout l'immeuble. La mère est appelée à la rescousse par le père, effondré qui "ne peut plus assumer un tel enfant" dit-il. Les plans de la maison sinistrée eux aussi ont duré (deux ans!) mais sont enfin finis... Elle la trouve en déshérence, occupée par son fils et sa compagne qui la maintiennent vaille que vaille en état.. Son mari l'a fuie pour se réfugier chez son amie (amoureuse, elle aurait beaucoup insisté) dans un appartement chic d'un quartier idoine.. Pour laisser le jeune couple tranquille assure-t-il. Et c'est là aussi le drame annoncé. La première affaire semble se résoudre mais les plans de la maison (enfin finis!) prévoient l'abattage de deux arbres. Elle refuse. La tension se fait de plus en plus vive.. Son fils incrimine son père, (c'est lui qui veut l'abattage des arbres) alors qu'en réalité c'est lui.
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Dimitri a changé. Devant son amie, il se montre envers elle arrogant, distant, parfois méprisant. (Alors qu'elle mentionne qu'elle a partiellement raté sa carrière pour maintenir une vie familiale minima, et lui reproche implicitement de s'être fait acheter (le taudis qui lui cause tous ces soucis) il s'exclame "ta carrière? Quelle carrière ?") Pour la faire céder, il use de tous les moyens : ces plans, c'est "sa" vie, "son" avenir etc.. Elle craque un peu : voir son ex vivre de telle manière, un mode de vie opposé à celui qu'il assurait cirer, son fils, idem, sa maison et surtout son jardin, désolés.. un soir elle s'effondre. C'est là que Dimitri la rembarrera assez sec ("chacun sa merde"). Quant à sa compagne, elle lui suggèrera.. de consulter... "pour son bien".. (!) Puis ce sera l'acte impensable, inimaginable : il appellera son père (que par ailleurs il affirme détester car celui-ci, après l'avoir embarqué dans cette restauration, refuse dit-il de lui en fournir les moyens -ce point est plus discutable-) à la rescousse CONTRE SA MÈRE parce que celle-ci "fait peur à sa compagne qui est malade, très sensible et fait de la tachycardie.." Une forfaiture impensable de la part de qui ne pouvait ignorer l'extrême tension entre eux. 

PETITS SECRETS EN FAMILLE
OU MALTRAITANCE IGNORÉE

Et c'est encore le drame annoncé, la scène ultra violente au cours de laquelle le père lui hurlera qu'elle ne mérite pas de vivre, qu'il voudrait la voir morte et être capable de la tuer avec joie  (il se dédira ensuite) une scène semblable à celle qui avait motivé sa fuite dix ans auparavant.. que le jeune homme affirme avoir ignorée (possible mais peu plausible, pour ne pas le traumatiser, sa mère ne lui avait rien dit, une erreur sans doute, à vouloir trop protégéer ses enfants, parfois on les accable.) Un homme qui n'avait jamais levé la main sur sa femme peut cependant la tuer.
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La rupture est consommée à présent entre tous les membres de cette famille dont aucun cependant pris individuellement n'est un vrai salaud, à l'exception peut-être de Dimitri* : la fille avec les deux parents (bien que financièrement elle dépende en partie d'eux); le fils avec lequel les relations étaient intenses, idem ; les deux enfants entre eux (séparés en fait depuis le plus jeune âge de Dimitri) ; et les deux parents, également  (c'était déjà le cas avant mais les proportions sont à présent démesurées).. Les arbres seront préservés. Un meurtre a été évité. Elle va s'en retourner, ponts totalement rompus avec tous. Vendra la maison cévenole de sa famille qu'à présent elle ne veut plus céder au personnage effarant qu'est devenu son fils. Lui, amoureux s'accommodera de la perte de sa mère et peut-être de celle de la belle maison. Le père finira ses jours dans le luxe qui fut son mode de vie autrefois et qu'en dépit de ses virulents dénis, il n'a jamais au fond cessé de cirer. Une famille comme une autre... qui heureusement finit là.  

LE "MALTRAITE" DEVENU MALTRAITANT, LE "PERVERSIFIE" DEVENU PERVERS


* A la décharge de Dimitri, son père a toujours manifesté une préférence flagrante et injuste pour sa soeur, plus âgée, qu'il a davantage connue.. (peut-être aussi en raison de sa maladie dont il se sentait responsable ?) sa soeur qui surtout, lors de la séparation, l'avait "choisi", lui -selon elle pour lui éviter un trop grand traumatisme-..("Mariane a eu une voiture, moi un carembar").. Le père a donc préféré sa soeur, qui le traitait assez mal (contrairement à son fils, de caractère en principe assez conciliant y compris vis à vis lui).. sa soeur qui exigeait de l'argent mais ne voulait pas le voir (!).. qui refusait de voir sa mère (son père pouvait ainsi stigmatiser les lacunes de sa femme bien que sa fille fit ensuite de même envers lui).. plus valorisante, aux brillantes études quand lui n'avait pas fini les siennes etc.. Il arriva même, au temps où Marianne, rejetant violemment sa mère, consentait encore (du bout des lèvres) à voir son père (ou à ce qu'il l'appelle) .. qu'au cours de ses brèves visites à sa femme, prétendant devoir l'appeler urgemment (!) il s'isolât ostensiblement pour lui parler, à voix basse.. exigeant qu'elle ne s'approchât pas.. "parce que sa fille ne voulait plus rien avoir à faire avec elle". Cela la blessait, c'était sans doute le but : il montrait ainsi que lui avait maintenu des "relations" avec leur fille, fussent-elles uniquement financières, elle, non. "Ta fille te hait" était le leit motiv. Il l'incriminait aussi pour son anorexie. Par la suite, ce fut l'inverse ; sincèrement inquiet du résultat funeste de cette rupture pour sa fille, il demanda/pria/supplia sa femme de tenter de la revoir. C'est elle qui refusa -car elle voulait que cela vienne d'elle-.. Il le lui reprocha alors : elle était une mauvaise mère qui rejetait ses enfants. Le fait est que sa femme, ayant accepté cette rupture, devenue ensuite quasi indifférente, il n'avait plus de coin à enfoncer pour la blesser. Mais là, c'est la jeune fille qui en paya durement le prix.


 Par la suite, l'affaire s'éclairera : c'est Magali qui lui a demandé d'appeler son père pour "se protéger" de sa mère (mais Dimitri y avait consenti sans démentir le "risque" donc il est lui aussi responsable.) Perverse? Jouant double jeu elle aussi? Non. Pas sûr. Elle aurait eu vent d'un épisode au cours duquel la mère se serait montrée violente contre son fils, allant jusqu'à crever les pneus de sa voiture -celle de sa mère qu'il voulait prendre de force-. L'histoire en réalité est simple : Dimitri revenait d'une fête avec quatre "amis", complètement drogués et voulaient partir (à Paris) avec ce véhicule (qui de plus n'a que deux places.) Qui lui a conté l'histoire de manière à la faire passer pour folle? QUI a essayé de la faire passer pour folle? Dimitri? Impossible. Mais encore une fois il n'a pas démenti ! Alors, qui ? Elle insiste, le jeune homme botte en touche, gêné, puis accuse.. sa sœur. La mère ulcérée prend son téléphone pour la questionner, ne pouvant croire que sa fille, bien qu'elle ait rompu les ponts avec elle, ait ainsi pu la dézinguer, surtout devant Magali : malgré ou à cause de leur rupture, Marianne a pour elle une estime proche de l'admiration (elle a fait les mêmes études etc..) et ne permet à quiconque de la critiquer (même si elle se l'autorise, devant elle seule.) Magali alors lui avoue qu'elle sait l'histoire.. par ses propres protagonistes, (les quatre drogués) venus à la maison... ces mêmes "amis" que Dimitri, revenu à lui après l'histoire, avait incriminés (il avait assuré à sa mère les connaitre assez peu et ne plus jamais les avoir revus.) Il a donc menti, est resté en relations avec ceux-là, même qui l'avaient menacée.. (sans qu'il n'intervienne -il se "justifiera" en disant qu'il était complètement stone-) et a consenti à l'image faussée que sa compagne avait de sa mère. Le drame final est donc issu d'une manipulation indirectement de Dimitri.

Qui n'en est ni à sa première ni même à sa seconde : un jour que, fâché avec sa mère qui lui avait interdit d'aller en  grande banlieue voir un ami, il avait au cours d'une crise quitté la maison en tshirt (en plein hiver).. et l'avait laissée toute la journée jusqu'au soir dans l'angoisse (appels à tous ses amis, à son mari, à la police, aux hôpitaux etc..) il avait de même incriminé son père auquel il avait téléphoné et qui, pour la maintenir dans l'inquiétude, ne lui aurait rien transmis voire pire, aurait affirmé qu'il s'était tu à la demande/supplication de son fils.. Et celle-ci, étant donné leurs mauvaises relations, l'avait cru, lui, contre son mari (qui pouvait parfois se comporter de la sorte). C'était faux. Dimitri est donc pervers : pour la première affaire, il incrimine son père; pour la seconde, ses "amis" drogués (mais lui l'est aussi ce jour là) ; et pour la dernière, sa soeur.. Il ment pour tirer son épingle du jeu, sans doute par peur de sa mère, par désir de l'exploiter, (influencé par ses "amis"), ou pour la faire céder (pour son projet.) Ce qui aboutit à des dégâts : une scène (évitée) entre sa mère et sa soeur, déjà fragile, deux autres entre son père et sa mère qui aurait pu être gravissime.
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 LE DOSSIER violences psychologiques
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/les-dossiers-violences-psychologiques.html


LE DOSSIER les femmes et la psychiatrie
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/01/la-psychiatrie-et-les-femmes-cest-fou.html

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