mercredi 18 septembre 2013

Bon baisers de Yosgat.. (et une illustration de la résilience)


Les turcs, barbares? Oui, comme "nous" et nos alliés portugais en Angola... et ailleurs !

Un exemple : quelqu'un qui ne supporte pas la violence (et ne tuerait même pas un scorpion) davantage encore au cinéma (il ferme les yeux et s'il faut file en courant) paradoxalement, peut sans états d'âme s'interposer entre deux types se battant hard ... et retoucher longtemps une image insoutenable sans la moindre émotion. La technique (ou l'art) voire l'acte tout simplement ont immédiatement fait éclater les affects : disparus sans même qu'il ne s'en rende compte. C'est que le technicien a supplanté (et magistralement) l'individu. La résilience, c'est cela ou plus exactement ce qui en est à la racine. La passivité (au ciné, ou dans la vie) rend vulnérable, laisse monter et envahir en nous une sorte de régression infantile, par une sidération morbide, navrante et désespérée ; tandis que l'acte, la création met à distance de l'affect, de l'horreur et permet surtout de les "penser". Lorsqu'on cherche à comprendre, des "solutions" à un problème, on ne s'interroge plus sur ses états d'âme, on ne se laisse pas envahir par l'émotion, contre productive (du moins à ce moment). Le résilient, c'est celui qui se demande pourquoi un tel (lui a) fait tant de mal (et souvent au terme de sa réflexion, il s'aperçoit qu'il s'agit lui aussi d'une victime et en conséquence que dans l'affaire qui le torture, personne n'est vraiment "coupable" ou "méchant") et non celui qui fourbit son flingue pour aller le dézinguer. CQFD. Lien

.. et de plus, à distance à la fois du rapport relaté (ici la décapitation d'un jeune mec) mais également de nos propres aléas, devenus littéralement bouffons, ce qu'ils sont bel et bien. Lien

DOSSIER  
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-resilience-et-linverse.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire