samedi 29 juin 2013

L'homme de Paris. Dédoublement. La sorcière et la fée. Solstice 2013




Solstice

Que s'est il passé en ce temps de solstice
Pour que tout éclate hors mon vouloir?
Quel est cette autre moi qui a surgie?
De Jeckyl à Mr Hyde?
Le solstice, période de sexe et de joie et de folie?
Les sorcières d'Avallon?
Je le savais pourtant et m'en accommodais
Ici j'existais pour les gens. Pleinement. Trop.
Sans importance donc tes Catherinettes.
Le repos du guerrier. 
Je savais aussi pour Antigone.
Au fond je savais -presque- tout.

Est-ce la goutte? La vision ?
Non, j'ai de l'imagination. Alors?
Paris? Les souvenirs? La maison saccagée?
Ma vie en somme? L'amour endormi ressurgi en force?
Le désir dépendant du lieu? C'est ici notre histoire
L'homme de Paris contre l'invité de passage?
Souvent mécontent des prestations à juste titre?

L'indésirable devenu dans son contexte désirable
Comme une plante qui ne fleurit qu'en son site?
Une vidéo que l'on ne peut lire qu'en un format?
Une charge de haine inconnue de moi accumulée?
Qui veut faire l'ange..
La contrariance d'ictus nécessaire?
Devenus réels? hallucinations de ceux qui ne rêvent plus?

Qui est cette autre en moi, cette autre moi
Qui s'est déchaînée? Elle me fascine,
Me guérit et aussi m'inquiète.
Je suis comme tous, simplement.
Comme toi souviens -toi.
Cette autre existe aussi, il faut l'admettre
Et parfois revient en bouffées
Je la gourmande, tais toi,
A la niche, couché et pense à l'angleterre.
Je vaux mieux, je suis moi, une femme de bien...
.
Et cependant aussi cette chienne qui hurlait à la mort
Devant Antigone parce que son mec y était
Avec une autre que j'ai appelée pouffiasse
Mot détestable ainsi que quelques autres.
Avec cela aussi il me faudra vivre.
Assumer. Je le ferai, le publierai.
Je suis une femme normale après tout.

L'horreur "découverte", éprouvée,
Etrangement semblable à ce que j'ai ressenti
En voyant la rue Mouchez.
Mais là le désir s'est enfui doucement.
Tandis qu'en ces jours de folie, il a surgi,
Avec une telle violence, rongeant, torturant,
Pour la première fois depuis..?
Et tu allais le laisser passer comme tout.
Car sache le mon pauvre amour, cette autre
En moi qui tu exècres, c'est celle qui t'aime.
Quand l'ange ne faisais que te bercer,
Te brasser comme il sait si bien faire
Avec tous. Deux femmes en moi.

Mais de la sorcière qui t'aime tu as peur et la hais
Et l'ange que tu suscites et peut-être aime ?
Ne te désire pas -de la même manière-.
Nous sommes un jeu de mystères et d'hormones
Inconnus de nous mêmes, qui nous envahit
Et nous enchante, et nous détruit.
Le désir de la sorcière suscitait le tien
L'ange ne pouvait rien susciter
Qu'un Pécuchet de Boulevard.

Nous ne nous sommes pas si mal choisis au fond.
Le feu contre l'eau plate et douce
Coulant dans son lit sans y penser 
Antigone ou le Ramier, -trois jours pas plus-
(C'est trop bordélique.)
Bélier contre verseau versatile.


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